Tribunal Administratif
Le vendredi 23 mai s'est tenu dans la salle de audiences du tribunal administratif de Toulouse, l'audience publique de l'affaire qui m'opposait au conseiller général Bertrand Auban après les résultats du premier tour de l'élection cantonale.
Souhaitant la transparence je vous informe de la suite donnée à ce dossier.
Il est à noter que monsieur Auban avait comme avocat, sa femme, maître Catherine Mouniélou.
L'audience n'avait rien d'impartial et je ne sais si le délibéré retiendra les observations que j'ai fait devant les juges.
Je joins à ce dossier mon intervention et vous tiendrais au courant de la suite que je donnerai à ce dossier, faisant confiance en la justice de mon pays.
Monsieur le président,
Il faut que je me présente, je m’appelle Georges ESCARIO, je suis né à Saint-Béat et j’habite le petit village d’Eup.
J’ai deux filles qui ont choisi de vivre à Fronsac et de travailler au pays.
Je profite de l’occasion qui m’est donnée pour présenter quelques observations.
Tout d’abord, je dois m’expliquer sur le fait que je n’ai pas d’avocat.
Je pensais me faire aider par Maître François Cantier que j’ai connu alors que j’étais juré aux assises de Toulouse. Il n’a pas souhaité m’aider dans cette tâche, évoquant comme motif que son principal travail était de défendre le conseil général. Il m’a recommandé maître André Thalamas que j’ai rencontré dans son bureau de Toulouse… ce dernier c’est volatilisé, au dernier moment, avec tous les documents.
Méfiant, j’ai transmis au tribunal, en temps opportun, les notes destinées à maître Thalamas.
Ces notes portent essentiellement sur deux événements:
- la cérémonie du futur centre de secours de Marignac
- la remise des médailles du Sénat par monsieur Bertrand Auban.
Le mémoire de la défense, envoyé par maître Catherine Mouniélou, évoque l’écart de voix entre monsieur Auban et moi-même. Je ne contexte pas ce résultat. Mais je persiste à croire que les deux manifestations citées, réprimées par le code électoral, ont été de nature à influencer le résultat du scrutin et ont empêché le ballottage puisqu’il ne manquait que 27 voix.
Je tiens à préciser que la cérémonie du futur centre de secours et d’incendie de Marignac s’est déroulée le 28 février en pleine campagne électorale comme l’atteste le dossier de presse relatif à cet événement et non le 22 comme c’est mentionné dans le mémoire.
Maître Catherine Mouniélou affirme qu’il s’agissait que d’une réunion de chantier.
Je note qu’aucun entrepreneur n’était présent à cette manifestation, sans doute du fait que les appels d’offres avaient été infructueux. La plaquette éditée sur papier glacé et que je vous ai remise démontre l’impact que l’on voulait donner à cet événement avec la présence de tous les maires du canton et d’une partie de la population et surtout celle de monsieur Pierre Izard, président du conseil général de la Haute-Garonne, accompagné de plusieurs conseillers généraux.
J’ai relevé aussi dans le mémoire que maître Catherine Mouniélou m’accuse de vouloir tromper le tribunal en ne communiquant pas la date de l’article de La Dépêche du Midi, sur la remise des médailles du Sénat. Je vous apporte donc l’original du Journal qui prouve que l’article : « Une moisson de médailles à la mairie de Marignac » a bien paru le 7 mars, deux jours avant le scrutin. La photo jointe à cet article montre monsieur Auban accompagné de sa suppléante madame Lagouge, ce qui prouve que l’événement a bien eu lieu dans le cadre de la campagne électorale.
.
Monsieur le président, je n’ai pas le droit d’être résigné. J’aime cette montagne plus que tout et c’est la raison de ma présence ici.
Je vous remercie de votre attention et d’avoir permis de m’exprimer. Je fais confiance au tribunal et m’en remets à votre décision.
ESCARIO Georges