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Les sept péchés capitaux

Ma mère mère qui suit les événements de la crise sur ses médias a voulu profiter de mon blog pour exprimer sa colère.

LES SEPT PECHES CAPITAUX


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Marion et Juliette
En ces temps difficiles je me rappelle une histoire que m’a racontée dans ma jeunesse une vieille dame, très vieille. La voici.
« Après que Dieu eut chassé Adam et Eve du paradis terrestre, le serpent jaloux, voulant aggraver le malheur des hommes, sème sur la terre les sept péchés capitaux. Sur les sept, l’envie est le plus terrible, car les autres ne sont que le fruit de son émanation.
Ainsi l’avarice apparaît, l’envieux ne pense plus qu’à dépouiller les autres en amassant tout sans vergogne, faisant le malheur de son entourage ! L’envie est là. !
La colère s’empare des démunis, des aigris, des déçus qui ne peuvent assouvir leurs désirs, les poussant souvent à des actions regrettables. L’envie est là !
La gourmandise pense qu’il n’y a rien d’assez bon pour les nantis qui veulent les plats les plus fin et tant pis si d’autres n’ont pas de pain. L’envie est là !
La luxure s’affiche tous les jours à la télévision, glorifiant les plus dévoyés que la jeunesse veut prendre en exemple. L’envie est là.
L’orgueil pousse les gens à croire qu’ils ont la science infuse, qu’ils sont au-dessus des lois. Tout le monde doit plier l’échine devant eux. Pourtant : « Heureux les pauvres d’esprit, le royaume de Dieu leur appartient ! » L’envie est là.
La paresse laisse les autres travailler, se compromettre, et s’attribuer le fruit de leurs investigations ! L’envie est là.
Il y a plus de 80 ans qu’on m’a raconté cette histoire et dans le conteste ou nous vivons elle me revient en mémoire. Les sept péchés capitaux sévissent plus que jamais.
De grosses entreprises licencient des milliers d’ouvriers, brisant bien des vies, dans le seul but d’amasser des bénéfices colossaux. Pourtant je ne crois pas que des billets de banque puissent servir de hors d’œuvre ou de plat de résistance.
Les banques brassent des milliards d’euros sans s’apercevoir que les pauvres, même en travaillant, n’arrivent plus à payer leur loyer.
Les villages se vident et la chaleur humaine qui faisait leur force autrefois a disparu. La méfiance, la malveillance, l’envie, la calomnie, la débrouillardise ont force de loi. Tant pis pour celui qu’on écrase !
Atterrée, j’ai cherché un signe d’espoir m’indiquant que tout de même cela devait changer. Des gens courageux, comme l’abbé Pierre, Mère Thérésa , Coluche et tant d’autres bénévoles ont oeuvré sans espoir de récompense. Ils ne se sont pas laissés corrompre par l’envie.
J’ai voulu vous raconter cette histoire motivée par les commentaires qu’ont laissés les lecteurs sur ce blog.






Commentaires

  • Giono disait dans Crésus : "La misère c'est l'envie". Nous sommes à présent une société d'envieux et pour compenser le vide on veut « paraître ».

    Par ailleurs, il est curieux d’entendre constamment partout le concept « solidarité » dans cette société qui n’est qu’un conglomérat d’égoïstes.

    Ne brûle-t-on pas les sorcières au nom de « Dieu d’amour » ?

  • Tout ceci est hélas bien vrai!
    Et cet ensemble de "péchés", dans la situation économique et sociale du pays qui empire tous les jours un peu plus, nous conduit tout droit à de grandes explosions et catastrophes humaines.
    D'où l'urgence de mettre sur pied un sérieux contrepoids à ce système destructeur en regroupant un maximum de citoyens et de militants, non plus sur les critères "gauche-droite", mais uniquement sur les bases de désaccord avec les politiques ultra-libérales de l'Europe et de la mondialisation.
    Nous ne serons jamais assez nombreux pour aller le plus vite possible et faire reculer la bande de destructeurs de gauche et de droite qui nous dirigent de puis plus de 30 ans.
    A très bientôt. Cordiales salutations.
    G.C.

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