Cher jojo,

Engagés politiquement nous avons des valeurs à défendre. Les élections au suffrage universel sont des moments où le candidat doit mettre en avant ses convictions.

Je connais ton combat, tu l’as bien décrit dans ton ouvrage retraçant le conflit Péchiney ».Tu t’es investi sans compter, auprès des ouvriers de l’usine de Marignac, pour défendre cette usine dans laquelle tu as travaillé une grande partie de ta vie. Des moments furent épiques et tu as su prendre toutes tes responsabilités.

J’ai connu tout ça ici et il faut tout donner pour sauver des emplois. Peut-être avons-nous le même caractère, celui de ne jamais baisser les bras pour défendre une position que nous croyons juste.

A Marignac, vous avez sauvé une petite unité de traitement de déchets de magnésium. Vous devez maintenant interpeller l’Etat pour qu’il fasse respecter les normes environnementales tolérées en matière de pollution. Votre usine est encore un des fleurons dans cette branche avec un savoir-faire irremplaçable. Il est de votre devoir de tout faire pour sauver cette unité et ses emplois.

Les Pyrénéens sont un monde à part. Nous autres au fond de ses Pyrénées nous ne transigeons pas devant la parole donnée. Ici nous voulons vivre comme partout en France et je doute souvent sur la capacité des parisiens de donner une réponse à nos problèmes.

Bon courage, mon cher jojo, je suis confiant dans l’issue de ton engagement.

Jean Lassalle

C'est article vient du petit Journal.
Je remercie Christine, la rédactrice, pour son efficacité.

Aujourd’hui, vous n’avez pas vu un candidat au conseil général dehors, il fait vraiment trop froid, même si…….

Heureusement qu’il y a le blog pour faire campagne.

André Oset va malgré tout à Hèches pour une procuration. Ses collègues de la gendarmerie l’attendent et c'est aimablement qu'ils font toutes les formalités.

Pour ma part, je prends contact avec la permanence de Jean Lassalle. Les documents sont prêts et doivent arriver sous peu par Email.

Je consacre une partie de l’après-midi à faire des papiers et surtout à remplir les formulaires pour les assesseurs.

Le soir, je me rends à Burgalays, chez André Denard. On a quelques rendez-vous à honorer.

Le téléphone sonne plusieurs fois pour des encouragements. Çà fait chaud au cœur. Tellement que j'en oublie le stress. Je suis vraiment confiant et n’ai pas le moindre doute sur l'issue du scrutin.