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Lettre ouverte au président P Izard

POLITIQUE

Lettre ouverte à monsieur Pierre Izard, président du Conseil Général.

Monsieur le président,

Je viens de prendre connaissance de l’article paru sur Le Petit Journal sous le titre Sénatoriales : Des leçons à tirer.
Votre analyse du scrutin du 21 septembre, à la lecture des résultats des différents bureaux de vote, vous a amené à tirer trois leçons que vous avez bien voulu mettre en évidence dans votre article. Ces trois leçons sur les divisions à gauche, les logiques personnelles au sein du parti socialiste et sur le fait qu’une élection n’est jamais gagnée d’avance, nous les connaissons depuis toujours et je pense qu’aujourd’hui tous les acteurs sont mis devant leurs responsabilités.
Je retiens tout de même qu’au parti socialiste il faut « aller de l’avant, être exemplaire dans son action ». Pour ce il faut écouter et surtout ne pas mépriser son adversaire.
Les différentes élections en Comminges ont démontré qu’il n’y avait pas de place à gauche hors du parti socialiste et les agissements pour imposer la suprématie de ce parti sur tous les rouages de la vie politique manque souvent de décence de la part des responsables de ce département.
Les résultats sur les cantons de Montréjeau et Saint-Béat lors des élections de mars ont donner une idée de ce qui allait se passer pour les élections sénatoriales. Ces élections ont montré un candidat plus préoccupé de mettre en place des grands électeurs pour sa réélection en septembre plutôt que de constituer des équipes municipales capables de faire évoluer la vie économique des cantons. Ces constatations ont apparu aux yeux de tous.
Donner toujours la faute aux autres si le canton de Saint-Béat n’a pas et pour longtemps de caserne de pompiers, si la déviation est renvoyée aux calanques grecques, si le petit village d’Eup n’a pas d’église…. est insupportable.

Ces exemples sont hétéroclites mais ils font parti des constations de tous les jours et démontrent une population abandonnée et que le fait d’avoir un sénateur ni change rien.
Il ne faut pas chercher bien loin les raisons d’un échec, les grands électeurs dans l’isoloir n’ont pas voulu cautionner de telles pratiques.

Pouvons nous continuer dans cette voie. Je n’aurai pas l’impertinence de vous démonter la situation dramatique dans laquelle nous nous trouvons.
De votre place, à la présidence du Conseil Général de la Haute-Garonne, vous pouvez orienter l’avenir de notre canton vers plus de réalisme.


La composition de la liste socialiste au sénatoriales ne représentait pas les partis de gauche. Si on avait donné une place éligible aux verts où aux communistes, plutôt qu’au PRG, le parti socialiste aurait sans doute empêche l’élection d’un candidat de droite. C’est vous-même qui l’affirmait. Mais votre assemblée est-elle représentative des forces de gauche. Les quelques sièges gagnés l’ont toujours été contre un candidat socialiste


Monsieur le président, recevez mes salutations distinguées.

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