Les biens du Comité d'Etablissement
Lors du dernier Conseil Communautaire le Président GROS a informé les présents qu'il allait faire vider le local du Comité d'Etablissement des biens qui appartenaient aux ouvriers et qu'il allait les stocker dans un local communal dont il nous faudrait demander l'adresse.
En un mot la victime devait écrire à la communauté des communes pour savoir ce qu'étaient devenus ses biens.
On pourrait en rire si ce n'était une histoire à 1/2 million d'euros.
Le local devait être vidé avant le 31 du mois de mai et force est de constater que monsieur le président devra attendre s'il ne veut pas se chercher des ennuis.
Notre avocat a semble-t-il freiné les intentions du président en lui envoyant la lettre qui suit:
CABINET DARRIBERE
SCP d'avocats à la Cour
10, bis rue Lakanal
31000 TOULOUSE
Pierre DARRIBERE
Avocat Honoraire
Tél : 05.61.23.28.44
Agnès DARRIBERE Fax : 05.62.27.12.50
Raphaël DARRIBERE
Avocats associés
Sarah HADDAD-CHOLLET
Elise DEMOURANT
Avocats
Case 87 COMMUNAUTE DES COMMUNES DU CANTON DE ST BEAT
Avenue de la Brèche Romaine
31440 ST BEAT
Lettre recommandée avec AR
Toulouse, le 23 Mai 2013
Nos Réf :
CE PECHINEY MARIGNAC C/FERROPEM & COMMUNE MARIGNAC
2012/01853
Vos Réf :
Locaux administratifs de MARIGNAC
Monsieur le Président,
Le Comité d’Etablissement FERROPEM de Pierrefitte-Nestalas porte à ma connaissance la lettre recommandée que vous lui avez fait tenir datée du 15 mai 2013 valant sommation de vider les locaux situés à MARIGNAC de tous les objets appartenant au Comité d’Etablissement.
Je vous réponds, dûment mandaté par le Comité d’Etablissement, qu’il n’est nullement dans l’intention de celui-ci d’obéir à votre injonction car il considère être titulaire d’un bail dans les locaux situés à MARIGNAC rue de l’Usine, cette question faisant d’ailleurs l’objet d’une procédure actuellement pendante devant le Tribunal de Grande Instance de TOULOUSE, ce que vous ne pouvez ignorer puisque la Communauté des Communes est assignée pour que le Comité d’Etablissement soit rétabli dans les droits qu’il estime que vous avez violés en le privant de l’usage contractuel des locaux que vous entendez occuper pour les besoins administratifs de la Communauté des Communes.
Cette réponse valant acte de procédure sera notifiée à tous les avocats constitués dans la procédure ci-dessus rappelée.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à mes meilleurs sentiments.
SCP DARRIBERE
Raphaël DARRIBERE