PLUS DE TROIS MOIS APRES
SAINT-BEAT SE MEURT, SAUVONS SAINT-BEAT.
Cette fin de semaine, le vendredi 27 septembre et le samedi 28, deux réunions importantes ont eu lieu à SAINT-BEAT :
La première organisée par le conseil municipal de SAINT-BEAT avait pour but de faire le point avec la population sur le dossier des inondations, la seconde concernait les adhérents de l’association des Jardins Partagés à qui un expert devait communiquer le résultat des analyses faites sur les limons déposés sur les parcelles lors de la crue du 18 juin.
La première avait lieu à la salle des fêtes de SAINT-BEAT. Une forte participation démontrait que les saint-béatais avaient de nombreuses questions à poser à monsieur le maire. C’est dans un climat tendu que les premières questions fusaient. Monsieur EGRE demandait ou en était le dossier concernant les berges de la Garonne encombrées d’embâcles et de murs détruits, Monsieur BORDES pour sa part s’inquiétait que le ruisseau de TARIPE n’ait plus d’eau. On apprenait qu’il fallait dissocier le domaine public du domaine privé. Pourtant dans beaucoup de cas on ne pouvait trouver des solutions pour l’un sans faire intervenir l’autre. Lors de sa venue monsieur le président de la République nous a assuré que l’état serait à nos côtés pour résoudre nos problèmes. Parions que nous ne seront pas oubliés.
La première réunion par sa gravité avait beaucoup plus d’importance que les boues des jardins partagés et pourtant ces deux réunions étaient liées car la municipalité devait trouver des solutions adaptées aux problèmes posés.
En aparté un conseiller municipal, Alain BRON, me demandait ce que je pensais de la réunion du vendredi soir. Calmement je lui disais que le conseil municipal n’était pas en mesure de porter des réponses à tous les problèmes et que le fait que monsieur le maire annonce en public son intention de ne pas se présenter au mois de mars le disqualifiait pour prendre des décisions importantes.
On apprenait que des le mois de juin l’ensemble du conseil avait envisagé de démissionner. Cette décision aurait apparue à l’époque comme une désertion, mais avec le recul de plus de trois mois on voit qu’elle aurait eu l’avantage de faire renter d’autres forces vives au sein du conseil municipal qui apparait aux yeux de tous fragilisé. L’idée avancée de créer un collectif va dans ce sens, mais ne donne aucune légitimité aux nouveaux venus, alors que de nouvelles élections auraient donné un souffle nouveau à l’action. Ceci dit au point ou en sont les choses, il nous faudra attendre six mois pour intervenir efficacement en sachant que toutes les décisions prises auparavant devront être assumées par la nouvelle municipalité.
Un mot sur le sujet des Jardins Partagés. J’ai adhéré des le début à cette idée car elle rapprochait les gens et était un lieu de convivialité ou toutes les familles du canton pouvaient se retrouver. Penser que les limons pouvaient être chargés d’hydrocarbure et de métaux lourds était une idée d’irresponsable et le fait de faire analyser les terres aurait du être pris collégialement. On aurait évité des dépenses inconsidérées. On se souvient qu'immédiatement les parcelles ont été abandonnées et il a fallu attendre le 28 septembre 18 heures pour qu’un ancien ingénieur de l’usine PEM de MARIGNAC, monsieur GUILLE-PHOTTIN, commente les résultat des analyses et rassure tout son monde.
Tout est à refaire aussi on en profitera pour rendre les parcelles mieux accessibles et faire que l’on puisse se servir de matériel motorisé.