Aticle du 22 septembre
LES HISTOIRES INSOLITES DE JOJO
ARLOS-SAINT-BEAT
LA GUERRE DES DEMOISELLES (suite)
SURVOL DE L’INDIVISE
Ce lundi avec mon ami Claude Gaucheran nous devons survoler l’indivise avec le piper de l’aérodrome de Clarac.
Je tiens beaucoup à cette sortie. Le but est de revivre les moments inoubliables passés sue le territoire, en simple randonneur avec mes petits fils, à la chasse ou à la cueillette des champignons. Moments inoubliables que j’ai retracé dans mes livres : « les histoires insolites de Jojo » et dans « Son premier isard ». Ce survol sera presque un adieu vu qu’il nous sera moins facile de monter au parking de l’Artigue d’Arlos .
C’est le cœur gros et avec une certaine amertume que j’ai demandé à Claude de s’approcher le plus du Pic Sacaube, de longer la frontière de Serre Planére et d’arriver au pic de Bacanère et du Burat et de redescendre la crête des Picades et des Spiches puis de revenir vers Saint-Béat.
Mes pensées sont diffuses, en pensant que mes petits enfants ne goûterons plus aux joies du chant du coq de bruyère, que je ne pourrai pas leur apprendre à chasser l’isard sur Palarquere, qu’il me sera plus difficile d’amener mes amis devant la tutte de l’ours de la Coume de Mée.
La mairie de Saint-Béat comme elle l’avait promis a fait une tentative de compromis, sans résultats, mais a-t-elle tout fait pour nous garder l’accès à ce coin de paradis ?
Je l’ai dit dans mes articles précédents c’est au propriétaire de l’indivise de nous défendre dont au maire de Saint-Béat. Il semble aujourd’hui qu’il se préoccupe peu de nous Il y a plus de 15 jours que le président de l’ACCA n’a pas de ses nouvelles.
Pourtant nous l’implorons à faire une opposition de territoire à l’ACCA d’Arlos ce qui nous mènerait à récupérer tous nos droits sur ce territoire. Ainsi pourrons nous donner raison au Sous-Préfet en créant une AICA.
De suite, si aucun arrangement n’intervient immédiatement, le maire de Saint-Béat doit demander des dommages à la commune d’Arlos, pour ne pas léser ses administrés. Ses droits monsieur le maire les tient de l’article L2122-21 du code général des collectivités territoriales : « De conserver et d’administrer les propriétés de la commune et de faire, en conséquence, tous actes conservatoire de ses droits »
De plus la loi dans son article 5222-5 qui régit les droits lors d’une indivision entre deux communes prévoit que l’on peut se sortir immédiatement de l’indivision.
Toutes ces démarches remettraient la commune d’Arlos devant ses responsabilités.
Photo :
Monsieur Gaucheran à l’entrée de la tutte de Palarquère.
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