Conflit Pechiney
Voici le brouillon de l'article que je compte faire passer sur Le Petit Journal.
Le combat des anciens de PEM
Ce mardi 14 juin 2011 la Communauté des communes du Canton de Saint-Béat tenait son dernier conseil communautaire dans les locaux du Comité d’Entreprise de l’usine Pechiney de Marignac. Etait à l’ordre du jour le devenir des locaux et le vœu de l’amicale Socio Culturelle de l’usine de trouver une solution pour une salle de réunion et un bureau administratif. Au début de la réunion le président André Duran, Manuel Casas, Gérard Barbé membre de l’amicale prirent la parole pour rappeler le rôle qu’a joué le comité d’entreprise de Marignac sur la vie de tous les habitants du Canton et des cantons avoisinants.
Manuel Casas a rappelé les innombrables actions soutenues par cette structure. Toutes les familles ont bénéficié des aides qu'attribuait le Comité d'Entreprise. L’énumération de toutes les actions menées par le CE faisait revivre de nombreux souvenirs à une partie de l'assistance.
Puis Gérard Barbé, syndicaliste CGT, prend la parole. Avec passion, il démontre l’intérêt de tous les anciens de PEM et des autres personnes de maintenir l’amicale active. Celle-ci sera toujours le lieu de rassemblement pour lutter contre l’arbitraire, le démantèlement des acquis sociaux, la défense des droits des travailleurs. Tous sont marqués dans leur chair, les séquelles affligent toutes les familles. « Les enfants et petits enfants doivent garder un devoir de mémoire ».
Pratiquement tous les élus de la Communauté des Communes sont concernés par les propos de Gérard Barbé et tout particulièrement le président de la Communauté, André Pallas, ancien ouvrier de l’usine et de surcroit ancien syndicaliste.
L’énergie déployée par les trois anciens ouvriers allait être vain. Heureusement que monsieur le sénateur
conseiller général de canton, Bertrand Auban, a rappelé le président du Communauté des communes a ses devoirs. Souhaitons qu’il convaincra les élus de la Communauté des Communes de répondre positivement à la demande solennelle du CE. Une affaire importante que doit traiter rapidement la Communauté des Communes, si cette dernière ne veut pas entacher son projet d’irrégularité.
La passivité des élus face au problème posé démontre l’ingratitude de certains qui ignorent volontairement que sur la pelouse de ce local est érigée la stèle rappelant que des ouvriers ont donné leur vie pour que vive la région.
PHOTO: LES ANCIENS DEVANT LE LOCAL
ESCARIO Georges