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CONFLIT PECHINEY

SAINT-BEAT

LE CONFLIT PECHJNEY

 Ce vendredi 22 juillet, les ouvriers de PEM Marignac se sont réunis au festival du marbre de Saint-Béat devant la  stèle du sculpteur Gilbert FRISON. Par ce geste  ils affichent leur détermination face à l’intransigeance des élus de la communauté des communes.

Cette sculpture traduit bien le travail pénible qu’était le métier de fondeur. Le réalisme traduit par ce sculpteur a rappelé de nombreux souvenirs aux présents.

Laurent Pouy,  avec le talent qu’on lui connait,  a demandé à tous les anciens salariés de rester  unis au sein de l’amicale  de Péchiney.

Voici son intervention :

« Nous venons remercier M Gilbert FRISON, sculpteur, pour son œuvre qui met si bien en valeur le travail des salariés de Marignac.

Il y a l’usine certes, mais une usine sans salariés, des bâtiments déserts sans âme, en un mot des ruines, car, c’est bien tous les salariés, qu’ils soient de PEM où des sous-traitants qui par leur labeur ont fait que l’usine de Marignac soit devenue le poumon économique de toute la région. Le devoir de mémoire leur est dû.

Voilà  maintenant, grâce a cette sculpture, leurs efforts  gravés dans le marbre.

Les salariés sont pleinement persuadés que ce fondeur s’inscrit dans le cadre du  local du CE de Marignac . où ils peuvent joindre l’amicale dans son siège  social.

On peut constatJer  aujourd’hui avec un peu de recul que Pechiney a cassé l’outil de travail des salariés et a supprimé les revenus y afférant. Les plans de reconversions, les compensations et toutes les belles promesses n’ont été que poudre aux yeux et n’ont fait rêver que ceux qui voulaient y croire.

Les problèmes de pollution, de santé et d’environnement restent toujours en suspens. PEM est parti, les afflictions restent.

L’amicale socio-culturelle par ses actions à l’encontre de la société PEM fait appel à toutes les bonnes volontés  et leur demande de rester vigilants afin de veiller aux intérêts des salariés et pouvoir enfin faire avancer les dossiers. »

 Fernand et le sculpteur G FRISON et les salariés devant le fondeur

 

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