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CONFLIT PECHINEY

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CONFLIT PECHINEY

L’HISTORIQUE DES EVENEMENTS

Le 5 juin 2007  intervient la cessation d’activité de FerroPem, l’usine de Marignac. Le comité d’entreprise continu pour autant de s’occuper des différents dossiers, aidé de l’Amicale Socio-Culturelle. Peu de temps après  l’entreprise Thermo Magnésium France rouvre une unité de recyclage des déchets de magnésium dans une partie de l’usine limitée par une imposante clôture. Mais voilà cette entreprise connait très vite des difficultés qui l’amènent à déposer son bilan le 4 juin 2008 . Le 5 décembre 2008, elle est mise en redressement judiciaire et   le 29 avril 2009 elle est en liquidation.

Tout ceci c’est passé dans un climat tendu. Le PDG, monsieur Mathieu, a  licencié les délégués syndicaux dés le mois de décembre et quelques jours plus tard la presque totalité des effectifs,  soit 19 ouvriers, sous le prétexte que ceux-ci avaient entamé «  une grève illicite » en faisant grève pour protester contre les licenciements de leurs délégués.

A  cette période,  monsieur Mathieu,  tente un coup de force sur le local du CE pour retrouver un peu de trésorerie. Il fait changer les serrures  du local et tente de vendre les locaux sans se soucier de savoir s’il est vraiment propriétaire.

Au même moment, la mairie de Marignac essaie de récupérer quelques terrains  appartenant à FerroPem et dans ce lot se trouvent les locaux du CE. Mais voilà-il ya ce maudit bail emphytéotique qui empêche de tourner en rond. Monsieur Plasse, directeur des ressources humaines, se fait fort de résilier le bail.  Avec son  faire valoir, monsieur Mathieu, il trouvera les raisons qui feront que le notaire GELY pourra acter cette résiliation, avec l’espoir que personne ne viendra contrecarrer leur projet.

Arrivent donc chez monsieur Mathieu, les huissiers de justice portant le commandement à payer délivré à la requête de la société SAS FerroPem. Monsieur Mathieu se déclare habilité à recevoir l’acte. Il n’a rien à perdre dans la situation ou il se trouve. L’affaire suit son cours et le 15 mai 2009 le congé est donné.Ainsi, monsieur Plasse s’est servi de la situation de TMF pour faire résilier l’acte. Délibérément il ignore l’association Socio Culturelle seule représentante des salariés, avec qui  il avait eu des courriers à ce sujet.

Il faut se souvenir que ce bâtiment à été rénové avec l’argent des ouvriers. Nous avons retrouvé une photo de la gare TMVA . La comparaison avec le local actuel montre l’effort financier qu’avait consenti le CE. (Pour mémoire ce dernier avait 3,81 % de la masse salariale de l’usine de Marignac, c’est dire l’argent qu’il avait pour fonctionner).

Il ya une grande injustice d’ignorer les ouvriers. Ils ont encore  beaucoup de dossiers en cours à faire avancer. Il faut leur rendre leurs biens.( bail, mobilier, bibliothèque…..)

La semaine prochaine : La société Almamet et les risques de délocalisation.

L'ancienne gate TMVA et les nouveaux locaux du CE

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 ESCARIO GeorgesImage (7).jpg 

Commentaires

  • Je comprends votre point de vue,Je n'ai rien a ajouté, bravo.

  • coucou jojo,

    Effectivement il y a de quoi lire... c'est super.
    Nous avons fait hier un bon retour, mais sous une pluie battante !

    A bientot, porte toi bien, bisous

    Catherine

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