Le mercredi 3 septembre 2008
Le mercredi 3 septembre.
La guerre des demoiselles (suite)
Ce mercredi La Dépêche s’empare du dossier et en fait la une de son journal sous le titre : « La colère monte chez les chasseurs ». Le but est atteint. Le différend sur l’indivise Arlos Saint-Béat est mis au grand jour. Les maires des deux communes, l’Office National des Forêts, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, ainsi que la Direction Départementale de l’Agriculture sont mis devant leurs responsabilités.
Une dernière chance de trouver un compromis acceptable aura lieu ce vendredi au cours d’une réunion entre les mairies d’Arlos et Saint-Béat. La mairie d’Arlos qui a pris la responsabilité d’ouvrir ce dossier devra tenir compte de la gravité de sa décision.
Ce dossier est du ressort du conseiller général qui a pour mission de trouver un compromis dans le differend qui oppose deux communes du canton. Il ne pourra rester longtemps aux abonnés absents.
Si ce vendredi un accord n’est pas trouvé entre les deux communes, l’ACCA de Saint-Béat n’aura qu’une solution celle de porter sa requête devant le Tribunal Administratif de Toulouse en demandant en premier lieu un référé pour annuler les décisions prises par la DDAF.
L’Office National des Forêts, en la personne de monsieur Bernadet, responsable de l’unité territoriale du Haut-Comminges, a tenu répondre sur la Gazette à une interview de la correspondante locale de l’hebdomadaire. Au sujet de la circulation sur la route forestière du Burat, il nous rappelle que la réglementation sur la route forestière émane d’un accord passé entre l’Etat, les propriétaires dont les maires des communes concernées et les gestionnaires.
En cette période difficile pour le canton de Saint-Béat et au moment où l’on est entrain de répertorier tous les atouts du canton pour promouvoir le tourisme, l’accès aux routes forestières à un plus grand nombre est une priorité. La commission "tourisme" de l’intercommunalité a entre ses mains le devoir de mettre en évidence les richesses de notre flore et de notre faune. Ce dossier bien mené demande peu d’investissement et peut rapporter gros.