veronique

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  • ALMAMET

    CONFLIT  PECHINEY

    L’USINE ALMAMET

     

    Le 29 avril 2009 la société Thermo-Magnésium  France est mise en liquidation judiciaire et les juges du Tribunal de Commerce de Toulouse ordonnent la « cession totale » de l’entreprise à la Société ALMAMET pour la somme de 720000 euros. Cette société est spécialisée dans la désulfurisation de l’acier et a son usine principale en Turquie. Le tribunal a pensé qu’Almamet offrait les meilleures garanties pour assumer : « la pérennité de l’entreprise et son volet environnemental. »

    001.jpg Almamet s’engageait à reprendre les 15 ouvriers de Thermo-Magnésium, à injecter 900.000 euros pour la mise en conformité de l’usine et sa sécurité et à investir 150.000 euros pour dépolluer le site des 1000 tonnes de déchets. Aujourd’hui on constate que les promesses se sont envolées et que seule une petite unité de sciage fonctionne avec deux ouvriers. L’usine est peu à peu démantelée (un transformateur vient d’être vendu à un ferrailleur)

    Rien n’empêchera  Almamet de délocaliser les dernières machines en Turquie ou en Pologne.

    Il est a déplorer qu’aucun élu ne fasse respecter les engagements tenus devant le Tribunal de Commerce de Toulouse.

  • Lettre ouverte à Monsieur PALLAS

    LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE DES COMMUNES DU CANTON DE SAINT-BEAT

    Monsieur le président,

    Dans l’ordre du jour de la réunion du 19 septembre 2011 vous mentionnez :

    -          Demande de l’amicale socioculturelle PEM MARIGNAC pour l’occupation des locaux TMVA.

    Votre refus de dialoguer  fait que cet ordre du jour est caduc. Les ouvriers de l’usine ont depuis radicalisé leur position et veulent dénoncer la résiliation du bail emphytéotique pour récupérer leurs biens.

    En effet, en tant qu’ancien ouvrier de l’usine et de surcroit ancien syndicaliste, vous n’ignorez pas que ce local a été rénové avec l’argent des ouvriers.

    Lors de la signature de ce bail emphytéotique, entre monsieur CAILLOL et André DURAN, le directeur de l’usine s’était félicité d’avoir donné les moyens aux ouvriers de garder ce local pour toutes les années du bail.

    Malheureusement la convoitise de plusieurs pour récupérer ce beau local a mis en route une machine infernale qui a pour but de spolier, de voler  les ouvriers.

    Le CONFLIT PECHINEY a meurtri  trop de personnes dans cette vallée.

    On a volé aux ouvriers, leurs emplois ; on a volé aux ouvriers, leur savoir-faire ; on a volé aux ouvriers, leur outil de travail. Il ne leur reste que quelques machines qui seront délocalisées en Turquie ou en Pologne sans la moindre opposition des élus et des autres personnes concernées.

    Et pour finir une grande verrue : la décharge !

    Et comme si tour ces malheurs ne suffisaient pas, on essaie de voler ce qu’ils ont de plus cher, les biens qu’ils ont acquit avec leur sang et leur sueur. (Le bail emphytéotique, le mobilier du local, leurs archives, leur bibliothèque….)

    Les élus de la Communauté des Communes doivent prendre conscience qu’une procédure judiciaire menée par le Comité Central d’Entreprise peut anéantir l’espoir de disposer de ce local.

    Œuvrons tous ensemble pour dénoncer la résiliation de ce bail.

    Faites confiance aux ouvriers pour trouver une solution raisonnable qui fera la fierté de tous.

    Les ouvriers sont déterminés dans leur combat et les élus de la Communauté des Communes ne peuvent être complices de tant d’injustice.

    Je vous prie, monsieur le Président, de diffuser cette lettre à tous les élus.Dans l’espoir, veuillez recevoir nos salutations les plus distinguées.

    L’Amicale Socioculturelle de PEM

  • CONFLIT PECHINEY (Suite)

     

    Des contacts avec le Comité Central d’Entreprise.

     

    Les anciens ouvriers de l’usine PEM de Marignac continuent de monter le dossier qu’ils vont transmettre à leur avocat, maitre DARRIBERE. Ils ont relevé de nombreuses contradictions. Par exemple, monsieur Mathieu est çà la fois président du Comité d’Entreprise et secrétaire. C’est à lui qu’est porté le commandement  de l’huissier de justice, le 25 février 2009, au quel il déclare être habilité a recevoir l’acte. Ce jour là, il est pratiquement seul dans son usine.  En effet quelques jours auparavant il a licencié les  quatre délégués syndicaux et 19 salariés. Il est vrai qu’il n’en a pas pour longtemps a être le PDG de Thermo-Magnésium  France puisque son entreprise sera en liquidation judiciaire le 29 avril 2009. Thermo- magnésium n’aura vécu que trois ans. Quel gâchis !!! Heureusement que les bâtiments du Comité d’entreprise ne lui appartenaient pas, sans aucun doute il les aurait vendu.

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    Par le biais de Gérard Barbé, les ouvriers comptent faire remonter le dossier au Comité Central d’Entreprise à Chambéry. C’est là que sont centralisées toutes les affaires concernant Ferro PEM. Cette instance a réglé les mêmes problèmes survenus dans le groupe.  Le jour ou cette machine sera en marche on risque de s’enliser dans un conflit qui durera plusieurs années. Souhaitons que nous n’en arrivions pas là.

    Le 19 septembre aura lieu la nouvelle réunion de l’intercommunalité, annulée il y a quelques jours, pour manque de quorum. L’ordre du jour est inchangé et les  élus de la Communauté des Communes devront voter sur l’occupation des locaux de TMVA. Les ouvriers seront présents à cette réunion. Le résultat de ce vote déterminera la marche qu’ils devront suivre.

    La semaine prochaine : Almamet , l’histoire d’une délocalisation.

    ESCARIO Georges