Le bout du tunnel
J'ai eu l'occasion de visiter le tunnel juste aprés la jonction. Voici la photo souvenir ou l'on voit la lumière de l'autre coté.
veronique
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J'ai eu l'occasion de visiter le tunnel juste aprés la jonction. Voici la photo souvenir ou l'on voit la lumière de l'autre coté.
Lettre lue lors du conseil municipal du 13 décembre.
« Vers le Gar éclatant aux sept pointes calcaires ».
José-Maria de HEREDIA.
Né à Saint-Béat, rue de Langlade, j’ai voulu vivre et travailler au pays.
Après un bref passage à l’usine PECHINEY de MARIGNAC où, j’ai été embauché comme laborantin, avec mes parents, nous avons créé une entreprise d’emballage bois. PECHINEY a été notre principal client. L’évolution de notre entreprise nous a amené à acheter un terrain sur la commune d’EUP pour y installer une scierie. A l’époque le CAMPAS et la GERLE de BESSAN n’étaient pas électrifiés. Grâce au Syndicat Départemental d’Electrification de la Haute-Garonne (SDRHG) un transformateur a été installé. Il a permis d’électrifier convenablement les maisons et les ateliers qui venaient de se créer.
J’ai habité durant de nombreuses années FRONSAC et au fil des jours j’ai vu le village d’EUP se transformer.
Le bas du village doit être représenté au conseil municipal d’EUP pour aborder les problèmes spécifiques relatifs à cette partie de la commune.
Je suis depuis plusieurs années le président de :
« L’Association des Riverains et Voisins de la RN 125 » qui s’est donné pour objet :
De contribuer à minimiser les nuisances de la déviation de Saint-Béat, de faciliter l’accès aux propriétés riveraines, de faire que le tunnel de la déviation soit un véritable trait d’union entre la plaine de CHAUM, qui appartient aux communes de SAINT-BEAT, d’EUP et de CHAUM et le Val d’ARAN.
Le dynamisme de l’entreprise OMG, sa dernière création avec l’unité de CAGE à GABIONS, l’installation de quelques artisans et commerçants sont les prémices d’un bel avenir. Actuellement le PPRn (Plan de Prévention des Risques Naturels) n’est pas favorable à de nouvelles implantations d’entreprises. Les dernières inondations du 18 juin ont montré la vulnérabilité des berges du CAMPAS, aussi devrons nous engager des travaux sur ce secteur pour rendre à la Garonne son lit initial, sécuriser la CROIX de SABARTHE et modifier les limites de ce plan.
Le haut du village n’a presque plus de terrains constructibles. Il ne reste plus que la plaine pour répondre à la demande des nouvelles générations.
Pour autant le cœur du village ne sera pas oublié. Il devra être modernisé en faisant le tout à l’égout, ce qui est le souhait de tous. C’est une tâche réalisable que nous devront entreprendre à fin de réduire la pollution du ruisseau d’ARGELES. Le village a des finances saines, elles permettront d’engager ces travaux rapidement et dans de bonnes conditions.
Le démantèlement de la Centrale de CAUBOUS a traumatisé la population et a enlevé des revenus à la commune. Nous devons comprendre comment on en est arrivé là et agir en conséquence.
Au moment où l’on recherche des terrains pour remplacer les campings de SAINT-BEAT, les 11 hectares de la colonie pourraient être transformés en camping, ce serait un bon investissement pour la commune.
Unis, nous seront assez déterminés pour « monter » ces dossiers face à une administration toulousaine qui oublie souvent de reconnaitre le « bon sens » des gens de chez nous.