veronique

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  • LE DESMAN DES PYRENEES

     

     

    EUP

    LE DESMAN DES PYRENEES

    C’est   animal rare, discret, difficile à observer, que l’on trouve uniquement dans les Pyrénées,  habite le ruisseau d’Argeles. Il se nourrit exclusivement de larves aquatiques sensibles à la pollution. C’est pour cette raison qu’il est considéré comme un marqueur de son environnement. S’il colonise encore ce ruisseau, c’est que les habitants de BEZINS et d’EUP ont su protéger ses eaux et avec tous les produits d’entretien mis sur le marché par l’industrie chimique ce n’est pas un mince exploit. Il faut dire que ce ruisseau est béni des dieux dont sans aucun doute celui de GAR, car son orientation plein sud lui confère de longues journées ensoleillées propice à la vie de toute une flore et faune comme  le fait remarquer  Bertrand qui a observé un desman prés de chez lui. Pour ma part j’en ai retrouvé  prés de ma mare, victime sans doute de quelque prédateur.

    Son corps s’apparente à une petite boule de poils gris bruns, luisants, argentés en dessous. A l’arrière une longue queue robuste qui se termine par une petite touffe de poils blancs et à l’avant une trompe poilue mobile, organe de perception avec laquelle il repère ses proies favorites dans l’eau. Cette trompe fait que parfois il prend le nom de rat-trompette.

    L’étude approfondie de son comportement  nous apprend qu’il se nourrit exclusivement de larves fixées aux rochers et d’insectes et qu’il se réfugieLe Desman de Jojo dans un terrier d’une longueur d’une dizaine de centimètres creusé sur la berge entre quelques pierres provenant par exemple d’un ancien moulin démoli ce qui est le cas pour notre ruisseau dans la traversée du village d’EUP. Son environnement est très sensible et sa survit dépend de la qualité des eaux, de leur acidité et de leur oxygénation.

    Enfin de nouveaux prédateurs ont été observés sur la partie basse du ruisseau, ce sont les hérons et les cormorans qui ne trouvant plus de proies pour survivre sur la Garonne après les dernières inondations pèchent dorénavant sur le ruisseau.

    ESCARIO Georges

  • ELECTIONS MUNICIPALES

     

     

    ÉLECTIONS MUNICIPALES

    Voilà une période passionnante pour ceux qui s’intéressent à la vie de leur commune et accessoirement à la bonne gestion de leur portefeuille.

    Un site internet est à leur disposition pour connaitre l’état des finances de leur commune et savoir si leur maire est dépensier ;  Ce site est : Contribuables associés.

    Les données de ce site sont incontournables quand on veut être candidat.

     Bon courage et bonne lecture et surtout bonne année 2014.

                                                                                                                  ESCARIO  Georges

  • UN CONTE DE NOEL

     

     

    EUP

    UN CONTE DE NOEL : LE PETIT CHEMIN BLANC

     

    Le village d’EUP était relié à Saint-Béat, avant les travaux du tunnel de la déviation, par un petit chemin qui longeait les falaises abruptes du Mount. Aujourd’hui absorbé par l’usine OMG, il montait jusqu'à PALOUMBRIC, tandis qu’un sentier desservait un endroit mystérieux : les AUOBERES, où une habitante du quartier de Langlade, Helene RIBET, possédait  un lopin de terre a même le roche, où elle sauvegardait une vigne et quelques arbres fruitiers.

    C’était,  le petit chemin blanc  qui  passait devant deux sources.

    La première se situait derrière l’ancienne maison AUBAN, démolie il y a peu pour construire l’entrée nord du tunnel. Elle coule abondamment ces derniers jours mais elle n’alimente plus le « coum » orné de pieds de gentianes et creusé à même le rocher ou les ménagères du quartier allaient  laver leur linge car l’eau y  était presque tiède en hiver.  Cette source sera dorénavant captée par un tuyau qui passera sous la nouvelle route pour se jeter dans la Garonne.

    A deux pas de cette source touchant le chemin se trouvait le four à chaux de « GUILLAMOUN ». Il était encore là au commencement des travaux, témoin d’une période pas si lointaine où l’on retirait de  la montagne toutes les richesses qu’elle nous donnait. On raconte que ce four n’a jamais bien fonctionné, sa bouche  mal orientée empêchait sa ventilation.

    La deuxième source se situait au départ du chemin des AUBERES.  Un peu éloignée, elle était moins connue et de ce fait moins fréquentée. Les enfants de Saint-Béat savaient que dans ses abords on y trouvait en abondance des fraises sauvages et des mures. C’est là que ma mère,   Noëlla DAVANT et  Berthe JOURDAN,  se sont aventuré un après midi d’été  pour  ramasser des mures en vue de faire quelques  confitures dont elles avaient le secret. Occupées par leur cueillette elles se sont enfoncées dans le roncier au point de ne plus pouvoir rejoindre le sentier en contrebas. Paniquées et au bord des larmes elles ne savaient plus à quel saint se vouer pour se sortir de ce mauvais pas quand tout à coup elles entendirent la présence d’une personne qui se rendait à EUP. Aussitôt elles se mirent à appeler au secours et un jeune homme  apparut. Habillé avec soin, il ne ressemblait en rien aux garçons du coin qui ne manquaient pas de les terroriser. Il était visiblement plus âgé qu’elles et d’une voix claires il leur dit :

    _    « Qu’est ce qui vous arrive mes demoiselles ?  

    _      Attendez je vais vous aider ».

     Il ne lui fallut qu’un moment pour tracer avec un bâton un chemin entre les ronces.

    Partagées entre l’étonnement et la joie d’avoir été sauvées, elles eurent envie de connaitre l’identité de leur sauveur. La plus jeune, qui n’était autre que ma mère, se planta devant lui et lui demanda.

    -          Comment-t-appelles-tu ?

    -          Achille AUBAN, pour vous servir.

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