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  • ANNIVERSAIRE

     

    BON ANNIVERSAIRE FRANCOIS PEREZ

    Les membres de l’Amicale Socio Culturelle de PEM se sont réunis ce mercredi salle des fêtes de la mairie de Sainte-Marie pour fêter les 80 ans d’un des leurs : François PEREZ.

    Ce dernier a retracé avec des mots simples les principaux moments de sa vie.

    Des l’âge de 4 ans, il a été interné avec sa mère au camp de concentration d’Argeles sur Mer. Son père de MURCIA en Andalousie n’avait pour seul défaut que celui d’être républicain et d’avoir lutté pour défendre la démocratie et la République contre le fascisme de 1936 à 1939. Son séjour au camp a été difficile et il raconte qu’il doit la vie au bon vouloir d’un SS allemand qui leur a fourni de quoi se nourrir et se soigner.

    Plus tard il trouvera un emploi stable chez Pechiney. Aimant la lecture, il  s’occupera de la bibliothèque du Comité d’Entreprise, celle qui fait encore  aujourd’hui l’actualité.

    Une bonne partie de la soirée les uns et les autres ont rappelé les moments épiques qui les avaient liés à leur travail et puis ce fut le moment du cadeau : un livre commémorant les femmes de ces 100.000 républicains espagnols internés a ARGELES, lors de la RETIRADA de 1939, paraphé par tous les participants.

                        

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  • Les modifications au code electoral

     

    SAINT-BEAT

    ELECTIONS MUNICIPALES

    LES MODIFICATIONS QUI CONCERNENT LES COMMUNES DE MOINS DE 1000 HABITANTS.

    Le 23 et le 30 mars 2014 vous allez élire vos conseillers municipaux pour une durée de six ans.

    Le parlement a changé l’esprit de cette élection dans les communes de moins 1000 habitants,  en introduisant au code électoral  l’article 25 du 17 mai 2013 des modifications dont pour l’essentiel l’obligation,  à toute personne désirant se porter candidate de faire une déclaration individuelle de candidature.

    Toutes les communes du canton sont concernées.

    En l’absence de texte organisant une candidature collective, le dépôt en groupe de candidature n’engage pas les candidats les uns vis-à-vis des autres et ne permet pas à un candidat d’être regardé comme le  responsable d’une candidature groupée. Ainsi au plus tard le 10 mars  seront affichés dans chaque mairie par lettre alphabétique les candidats qui brigueront vos suffrages.

    Une interprétation approfondie de ces textes voudrait que soit constituée  une liste commune par lettre alphabétique ou tous les candidats ayant déposé une candidature pourraient figurer. On se rapprocherait  du système espagnol qui veut que dans les  petites communes tous les habitants font partie du conseil municipal (Concejo abierto) et élisent leur maire à la majorité. (A l’appel de la cloche tous les habitants se retrouvent sur la place du village pour débattre d’intérêt général de quelque importance qui soit et pour décider des affaires qui les concerne tous).

    Quel intérêt avaient nos parlementaires de changer la loi ?

    Les modifications intervenues pour ce scrutin font qu’en France, les listes ou les candidatures groupées ne seront officielles qu’après  le dépôt de candidature. Le fait de devoir s’inscrire à la sous préfecture fait qu’un certain nombre de nos concitoyens seront exclus, les premiers bénéficiaires en seront les principaux partis politiques qui par nature sont hostiles a donner le pouvoir aux citoyens et veulent par ce biais s’approprier le pouvoir en mettant en place des candidats portant leurs noms.

    Dans le canton de Saint-Béat la chose est claire a quelques mois des sénatoriales et l’on s’aperçoit que le jeu démocratique est bafoué. Suite aux inondations du 18 juin 2013 les habitants se désolidarisent de leurs élus et le fait qu’ils se soient regroupés en collectif pour se faire entendre, à la manière des « indignés », prouve qu’ils sont conscients du danger et qu’ils n’ont comme solution pour faire avancer leurs légitimes idées que de se présenter à ces élections.

    Le fait d’avoir baissé le seuil de 3500 à 1000 habitants au deçà duquel les conseillers municipaux sont élus au scrutin plurinominal majoritaire laisse dans toutes les communes du canton la possibilité de panachage qui vous permettra  d’élire en toute liberté  les candidats les plus aptes à défendre vos intérêts. Mais encore répétons-le, il faudra s’inscrire avant le 6 mars 2013 en sous préfecture, car les suffrages exprimés en faveur des personnes  qui ne se seront pas déclarées candidates, seront nuls.

    ESCARIO GEORGES

     

     

  • LES CONSEQUENCES ECONOMIQUES

     

     

    EUP

    LA CENTRALE DE CAUBOUS

    2-  LES CONSEQUENCES ECONOMIQUES POUR LE CANTON.

    Les recherches sur la centrale de CAUBOUS apprennent qu’elle produisait 3.000.000 de KW par an. Ce chiffre ne dit rien au néophyte que nous sommes mais disons plus tôt qu’elle pouvait  alimenter le canton de SAINT-BEAT en électricité soit les  3706 habitants correspondant  à 1057 foyers. Ces chiffres correspondent à une centrale équipée fonctionnant avec des installations vétustes. Avec une centrale rénovée les gains espérés ne seraient pas négligeables. Il faut rappeler que la conception des machines date des années 50/60 et qu’actuellement les nouvelles turbines connues ont de bien meilleurs rendements. Des études  faites par EDF ont démontré que l’on pourrait  gagner en hauteur  de chutes. Toutes ces transformations n’ont pas été faites au moment voulu ce qui prouve qu’EDF voulait se débarrasser de cette centrale et éventuellement la céder au domaine public ce qui aurait été moins catastrophique que son démantèlement.

    La décision de démanteler trois ouvrages hydroélectriques sur le territoire français, par le Grenelle de l’Environnement, dont la centrale de CAUBOUS, va à l’encontre de la promotion des énergies renouvelables qui fixe pour l’année 2005 à 23% l’incorporation d’énergie renouvelable dans la consommation d’énergie en France. En toute logique la centrale de CAUBOUS n’aurait pas du être démantelée et c’est avec précipitation qu’une  grosse grue a tout démoli.  Les vannes d’amenée de l’eau au canal ont été ferraillées et transportées sur la berge pour finir à la casse, sans la moindre attention pour récupérer engrenages et transferts.

    La communauté des communes du canton et la mairie d’EUP ont été informés de ce démantèlement et nos parlementaires ont bien entériné cette décision absurde et abracadabrante, mais savaient-ils où se trouve CAUBOUS ? Au moment ou chaque collectivité territoriale s’efforce  de trouver des rentrées d’argent pour équilibrer leur budget, cette centrale n’était-elle pas une aubaine pour la communauté des communes du canton de SAINT-BEAT ?

     Tout doit être mis en œuvre pour réhabiliter le site.

    La vallée traumatisée par la fermeture de PECHINEY,  subit  le démantèlement de  la centrale de CAUBOUS puis de plein fouet l’inondation du 18 juin. On peut constater qu’aujourd’hui la vie économique du canton marche au ralentie et que les centrales  électriques de FOS et d’ARLOS sont toujours arrêtées suite à l’envasement du barrage du plan d’AREM. Les retombées économiques pour les communes concernées vont chuter  et il n’y aura qu’une solution,  faire payer le contribuable.  Nos politiques font   preuve de solidarité en octroyant des aides de toutes sortes mais n’apportent aucunes solutions en matière de création d’emploi.

    La question est posée est-ce que la décision est irréversible?  Le site par sa configuration à une vocation indéniable  pour le maintien d’une centrale. Certaines personnes compétentes pensent que cette usine devrait rester en premier lieu au domaine public et ne pas servir des intérêts privés et des actionnaires. Les éléments détruits sauvagement par le démantèlement et par la puissance des eaux  sont récupérables,  aussi les pouvoirs publics devraient faire rapidement une étude pour réhabiliter cette unité de production. Cette reconstruction devra prendre en compte tous les paramètres connus concernant la préservation de la ZNIEFF, le respect du règlement anguille et la pratique sportive en eaux vives pour qu’elle devienne la vitrine de la conjugaison du savoir-faire industriel et de la préservation du milieu naturel.

    ·         ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique faunistique et Floristique.

    La zone en question s’étend du tournant de CAUBOUS à l’entrée de la prise d’eau du lac de GERY

      A suivre. ESCARIO Georges

    Avant l'inondation  du 18 juin

    Après l'inondation: les embâcles

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