Je vous demande de me Juger
Je vous demande de me juger, mais je plaide: non coupable
Sur mon indépendance d'esprit et sur ma liberté de parole, je ne crains pas de faire l'historique de mon parcours politique sur le demi-siècle écoulé. En 1962, j'adhère au Parti Communiste Français mais pour le quitter après la démission du Général de Gaulle, à midi le lundi 28 avril 1969: "…un dictateur qui démissionne" fut un bon motif pour rompre avec ces gens-là !. Après cette judicieuse réflexion, en 1988, je suis candidat au Conseil Général de la Haute-Garonne, sur le canton de Barbazan. Cela pour dire "La France est malade: elle était paperassière, elle est devenue usurière".
Ayant retrouvé l'une des valeurs de mon enfance - le gaullisme -, en 1990 j'adhère au RPR (le parti réputé "gaulliste") mais pour le quitter après que le Président Chirac montra sa discordance avec l'authenticité du gaullisme, en renvoyant les députés sur une nouvelle élection législative. L'authenticité du gaullisme dans la crise sociale du moment impliquait le choix d'un référendum.
Mais, par curiosité, le 17 novembre 2002, sans droit de vote, je suis au congrès fondateur de l'UMP. Alain Juppé est élu Président à 80% des suffrages et je découvre Nicolas Dupont-Aignan, qui aura 15% des voix. Nicolas Dupont-Aignan est depuis 1999, Président d'un club de réflexion interne au RPR, Debout La République. J'adhère au club, qui est une des composantes de l'UMP, dès lors que ce nouveau parti accorde l'investiture à Josette Cazes, ingénieur de formation, Maire-adjoint, chargée du social à Saint-Gaudens.
Tout n'est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes: un grand ambitieux souhaite que Josette Cazes lui abandonne son investiture, mais Josette a sa dignité et son courage: il y aura donc deux candidats, suivis de deux échecs aux législatives de juin 2002. Par sa composante DLR, je suis membre de l'UMP, avec droit de vote en interne. Le 8 avril 2006, lors d'un vote pour le renouvellement des instances sur la 8ème circonscription de Haute-Garonne, je ne me vois plus à ma place à l'UMP.
Dès lors, je fais un courrier à Nicolas Dupont-Aignan pour l'informer que désormais mes cotisations ne seront plus reversées à l'UMP. En 2007, DLR devient un parti politique, par un congrès fondateur le 28 novembre 2008. Dorénavant, pour ne plus être aux ordres de qui que ce soit, l'électron libre que je suis ne sera plus adhérent d'un parti politique. Mon dernier timbre de cotisant apparaît en 2010, sur ma carte Debout La République. En revanche, je me fais un plaisir et un devoir de soutenir par mes dons directement versés au siège de DLR, les projets politiques conduits par Nicolas Dupont-Aignan.
Nicolas Dupont-Aignan, candidat ce 22 avril 2012, ne donne pas de consigne pour le second tour; voilà un Président de parti politique respectueux de ses électeurs ! Une raison de plus pour lui accorder ma confiance.
Le 6 mai, mon suffrage sera pour François Hollande, sur sa déclaration: "Mon véritable adversaire, il n'a pas de nom, pas de visage, il ne sera pas élu et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c'est le monde de la finance."
Monsieur Hollande, je vous fais connaître mon projet pour une société nouvelle, par le tract que j'ai distribué lors de la manifestation du 7 octobre 2008, dans les rues de Saint-Gaudens.
Prenez Arnaud Montebourg pour Premier Ministre: vous serez élu le 6 mai 2012 puis pour de nombreux quinquennats.
Francis Joachim, 27 avril 2012