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COMPTE-RENDU REUNION DE CIERP ET DE SAINT-BEAT

 

 

COMPTE RENDU REUNIONS DE CIERP ET SAINT-BEAT

Des ennuis de santé ont eu pour conséquences que je n’ai pu m’exprimer sur ce blog. Cette situation n’a pas empêché mes amis de m’informer.

De nombreuses réunions se sont déroulées  depuis le 18 juin jour de l’inondation qui a  vu un immense élan de solidarité se développer surtout envers les sinistrés de SAINT-BEAT.

Les deux dernières réunions,  organisées au château de CIERP et  à la salle des fêtes de SAINT-BEAT, ont été riche d’enseignement et ont démontré que les attentes des populations étaient différentes suivant que l’on soit riverain de la Pique ou de la Garonne.

La réunion de CIERP animée par Thierry PROUTHEAU, sous le couvert du président de la communauté des communes Joël GROS,  a eu le mérite de m’apprendre que :

-          - La commune d’EUP a rejoint, il est vrai tardivement, le groupe de communes  déclarées  en catastrophe naturelle sur le  canton de SAINT-BEAT.  Sans doute avait-elle était oubliée.  Cette situation irritait les habitants d’EUP qui voyaient les embâcles de CAUBOUS et les travaux projetés sur le lieu dit CAMPAS renvoyés aux calanques grecques. Ces dossiers seront mis à votre connaissance  prochainement.

-          - qu’il existait un fonds d’aide aux sinistrés,  dit fonds BARNIER,  alimenté par 12% de nos primes d’assurance habitation.  Il serait intéressant de connaitre comment ce fonds est géré et de savoir les sommes qu’il dispose. Ces sommes sont bien entendu la propriété des assurés, il serait normal que ce soient eux  qui en disposent. Mais aujourd’hui  je n’en sais pas plus et c’est bien regrettable car ce fonds devrait  posséder beaucoup d’argent.

-          - Enfin qu'un secrétariat, animé par monsieur PROUTHEAU,  se tient à la disposition des sinistrés à la communauté des communes. Il pourra donner des dérogations   aux riverains qui feront des travaux sur leurs biens et qui ont besoin  de passer par le lit de la Garonne.

Lors de cette réunion, monsieur Arnaud DORE, maire de CAZAUX, a pris la parole pour nous informer que sur les 8 maisons sinistrées sur sa commune, seules 2 ont reçu de l’argent de leur assureur, les 6 autres sont toujours en attente et les propriétaires n’ont pas l’argent nécessaire pour commencer les travaux d’urgence qu’ils  doivent réaliser avant la venue de l’hiver.

La question est posée que pouvons nous faire face aux assurances qui n’appliquent pas la loi, celle d’envoyer des provisions  dans un délai de trois mois après l’arrêté de catastrophe naturelle. Sans doute un regroupement des assurés  dans cette situation pourrait faire bouger les choses.

 

La réunion de Saint-Béat s’est tenue le lendemain dans la salle des fêtes. La présence d’une nombreuse assistance témoignait que les riverains de la Garonne avaient de nombreuses questions a poser aux élus,  le sénateur Bertrand AUBAN et la députée  Carole DELGA,  qui étaient présents.

Le déroulement de la réunion nous démontrait que la rupture était totale entre les élus de la commune de Saint-Béat, nos parlementaires et les élus de la  communauté des communes.

Le devenir des campings menait l’exaspération à son comble et l’on sentait que la venue du préfet ce mardi 22 octobre, jour ou le collectif doit manifester, pouvait être l’occasion de débordements incontrôlables.

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