Impressions
André TEYSSONNEYRE, acteur économique dans la vallée m'a fait par de ses impressions sur la eéunion du 19/10/2013. Il m'a autorisé a les communiquer sur mon blog.
IMPRESSIONS SUR LA REUNION PUBLIQUE DE SAINT BEAT DU 19/10/2013
Il nous semblait que le rôle d'un homme politique était, de par sa proximité des instances décisionnaires et de la place qu'il y occupe dans l'élaboration ou l'approbation des lois qui régissent notre société, de mettre en action tous les leviers pouvant faire avancer la résolution des problèmes que rencontre la population qui l'a élu.
Surtout lorsque les situations ont un caractère d'urgence, il nous paraît important que nos élus soient encore plus réactifs et ne se laissent pas porter par la simple application des lois et les lenteurs administratives chroniques.
Dans le cas présent, « cent vingt jour » après la catastrophe qui a frappé notre région, il est force de constater que les choses n'évoluent vraiment qu'à « un train de sénateur » ! Surtout lorsque l'on voit
la rapidité de la reconstruction des infrastructures routières et des biens privés, à quelques kilomètres en amont dans la vallée.....
Nous sommes absolument effarés, par la façon dont on considère la population face aux revendications légitimes de vouloir simplement continuer à vivre dans sa région en la reconstruisant.
Même si la population, qui a toutes les raisons d'être inquiète, fait ressentir un certain agacement devant le manque d'avancement des travaux de reconstruction, il est inconcevable qu'elle se fasse « gronder » comme des écoliers par les représentants de l'état dont le rôle est d'assumer leurs responsabilités d'élu en mettant en marche tous les moyens d'action possible pour éliminer toutes les lourdeurs administratives sans abdiquer.
Cette attitude dénote un état d'esprit et un certain mépris envers ceux qui restent seuls face à leurs problèmes.
Nous avons tous subi, avec plus ou moins d'intensité, les conséquences de cette catastrophe, relatée très largement par les médias au niveau national. La solidarité exemplaire des citoyens de la région, proches et même éloignés, le soutien sans faille des associations d'utilité publique (secours catholique, secours populaire), et de tous les mouvements d'entraide de tout genre, ont prouvé que la solidarité n'était pas un vain mot.
Après cet épisode éprouvant, nous pensions, dans un pays tel que le nôtre où la participation annuelle de chaque contribuable de France est tout de même non négligeable pour faire fonctionner tous les services de l'état, qu'un engagement sans faille de nos politiques serait voué à la reconstruction de la vallée, tant sur le plan économique que sur la remise en état du fleuve et de ses berges.
L'approche de l'hiver et les caprices de la Garonne nous inquiètent. Nous constatons simplement l'état des lieux et la lenteur des pouvoirs publics à répondre à nos interrogations.
Qui faut-il sauver ? Les habitants de la vallée ou les écrevisses à pattes blanches.