LA VIE DU CANTON DE SAINT-BEAT
La fin du canton de SAINT-BEAT et de son intercommunalité.
Après les inondations du 18 juin les masques sont tombés et le divorce est consommé entre la Pique et la Garonne. C’est une vielle histoire qui dure depuis des décennies. Je me souviens des réactions des saint-béatais lorsque il y a déjà beaucoup d’années, les douaniers se sont installés à Cierp-Gaud. Ces pratiques sont allées en s’amplifiant depuis pour arriver à la situation d’aujourd’hui. CIERP capitale de LAYRISSE a trouvé sa prédominance quand sous l’impulsion d’Antoine FERBANDEZ, ancien maire de CIERP, la commune s’est associée à GAUD et à SIGNAC. SIGNAC a repris depuis son indépendance mais GAUD est resté dans le giron de CIERP ce qui en a fait la commune la plus importante du canton lui donnant un poids incontournable au sein de la communauté des communes.
Lors de l’opération barrage filtrant organisé par le collectif « SORTIR de l’EAU » seuls les maires de la Garonne ont soutenus la démarche. Ce jour là, à la sortie de la réunion tenue à la mairie de Saint-Béat, en la présence de monsieur le préfet de région, monsieur Michel COMET, monsieur le sénateur à été lourdement pris à partie par un habitant très en colère. Sous tant d’invective Bertrand AUBAN prenait la décision de fermer sa permanence de Saint-Béat et de la mettre au nouveau siège de la communauté des communes sur la commune de MARIGNAC. D’ailleurs ne se sentant plus en phase avec la population n’a-t-il pas affirmé à plusieurs reprises qu’on ne le reverrait plus sur le canton.
Nous venons d’apprendre par un article paru en exclusivité sur La Dépêche le projet proposé par le ministère de l’intérieur du redécoupage cantonal pour la Haute-Garonne. Le nouveau canton qui nous concerne englobera les cantons de Salies du Salat, Saint-Martory, Barbazan, Aspet, Bagnéres de Luchon et Saint-Béat. ( Des AGUDES à ARBAS presque le département des Pyrénées Centrales cher à NAPOLEON) Dans cette perspective les communes de la Garonne du canton de Saint-Béat auront tout intérêt de se rapprocher des communes des FRONTIGNES. Un tel enjeu sera au sein des propositions que devront faire les candidats aux prochaines élections municipales. Un internaute à déjà avancé ces possibilités pour sauver Saint-Béat en ces mots :
« Au risque de me répéter Saint-Béat ne représente plus qu’un village de 400 habitants et hélas ses faubourgs où il pourrait se développer (Lez et Eup) sont des communes autonomes. Il ne serait pas inutile dans ce contexte de crise de penser global et comme jadis lors de la fusion de Cierp –Gaud. Penser à utiliser les outils à la disposition d’ une commune nouvelle. » « Saint-Béat » de Bezins Garraux à Arlos et Argut-Dessous avec Lez et Eup aurait un sens mais qui osera fédérer une telle nouveauté ? »
Voilà l’idée que je partage depuis longtemps, bien avant les inondations et que j’essaierai de faire avancer lors des prochaines municipales qui auront lieu le mois de mars prochain. Les personnes sensibles à une telle proposition devraient se regrouper pour élaborer un projet crédible capable de sauver Saint-Béat. Les possibilités tant sur la plaine dite de CHAUM que sur celle de LEZ, aux deux sorties du tunnel de la déviation du village, sont certaines à condition que l’administration revoit son plan d’occupation des sols et veuille sauver Saint-Béat. La sortie nord du tunnel a un enjeu économique à jouer avec l’usine OMG, les divers artisans qui viennent de s’installer, la cage à gabions et ses restaurants…..
N’oublions pas que la politique qui consiste à dépouiller la commune de Saint-Béat sans compensation ressemble à ce qu’a entrepris la communauté des communes pour spolier les ouvriers de PEM du local du Comité d’Entreprise. Mais l’Amicale socioculturelle a assigné en justice l’intercommunalité pour que le Tribunal de Grande Instance de Toulouse rende le local aux ouvriers.
Et de rappeler que ce dossier a été appelé à l’audience de mise en état du 12 septembre 2013 et a fait l’objet d’un renvoi à l’audience de mise en état du 14 novembre 2013 pour le dépôt de conclusions adverses. Lentement mais surement la justice fait son travail. Les ouvriers de PEM demandent d’être soutenus par toute la population. Des méthodes mafieuses qui polluent les relations entre les habitants de ce canton, doivent rapidement cesser. Ceux qui ont mal agi devront rendre tôt ou tard des comptes devant leur électorat quand la justice sera rendue.
Les manifestants devant le nouveau pont.