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  • L'ASSOCIATION INFORME...

    CONFLIT PECHINEY (Suite)

    L’ASSOCIATION INFORME…….

    Volontairement nous n’avons pas donné d’informations  sur l’affaire qui nous oppose à FERROPEM et à la mairie de Marignac pour laisser le temps au Cabinet DARRIBERE et à l’Inspection du travail d’avancer dans leurs investigations. Nous avions aussi à cœur de connaitre la position du nouveau président de l’intercommunalité, Joël GROS,  après la démission d’André PALLAS.

    Le cabinet DARRIBERE met les dernières  retouches au dossier que nous allons transmettre à la justice. Il attend aussi que l’inspection du travail organise la dévolution des biens.

    De son côté l’Inspection du travail est à la recherche de monsieur MATHIEU qui en tant que dernier président du Comité d’Etablissement doit motiver la réunion de dévolution des biens à l’Amicale Socioculturelle. Un courrier est parti à son domicile au QUEBEC où il est sensé résider. Sans réponse de sa part c’est l’inspecteur du travail qui le remplacera.  La dévolution ne devrait pas tarder. Elle donnera le feu vert pour que les ouvriers de PEM récupèrent leurs biens en toute légalité.

    En ce qui concerne la mairie de Marignac, cette dernière aurait restitué une partie de la bibliothèque dans les locaux du Comité d’Etablissement. C’est normal puisqu’elle a acheté le local « libéré »  de tous biens.

    Le dialogue n’étant pas établi avec le président de l’intercommunalité ce sera à la justice de se prononcer.

    Entre temps l’Amicale continue à mettre au courant ses adhérents. A cette fin elle organise une réunion d’information,  le vendredi 30 mars, à 18 heures salle des Associations de Marignac.

    Dés à présent nous invitons toute la population à se joindre à nous pour commémorer, le 1er mai,  la fête du travail. De plus amples précisions seront apportées dans quelques jours pour faire de ces deux rencontres un moment d’information et de convivialité.

  • SOUVENIRS D'ENFANCE

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    Nous étions en septembre ou octobre 1939, j’avais atteint  mes six ans lors du  cent troisième anniversaire de la révolution dite  les « trois glorieuses » 27, 28, 29 juillet 1830. Depuis quelque trois à quatre mois  mes  parents étaient préoccupés et  sans joie de vivre. Là est le souvenir des jours mauvais que je vécus avec  une très grande peine. Papa  devait rejoindre  son corps d’armée à Toulon  pour servir la France dans la Marine Nationale. La Guerre était déclarée à l’Allemagne Hitlérienne.

    Dès la fin de 1940 Papa était rentré  après la « capitulation de la France face à l’Allemagne. Hélas le moral à la maison n’était pas au beau fixe. Ayant l’âge de raison  et une vive  satisfaction me rendant utile. Les temps étaient  durs pour y faire face. Papa  avait loué des terres abandonnées par d’anciens agriculteurs, aussi une étable et il acheta deux vaches.

    Je conduisais les vaches au pré et les y garder les jours où il n’y avait pas école,  ce fut mon premier métier, j’étais heureux malgré les « temps mauvais » Ces précieux animaux nous donnèrent : du lait, du beurre, de la viande extra ( le veau blanc du Comminges)  avec ces riches nourritures deux fois l’an nous vivions quelques  jours de fête.

    Il y avait dans les Frontignes beaucoup plus d’activités  que de nos jours, des artisans  et de nombreux savoir faire.  Avec les peaux des bovins nous avions des cuirs obtenus dans une tannerie de la région. A Antichan  de Frontignes  André JUNCA le cordonnier nous fabriqua des chaussures à lanières  ayant dans les semelles du caoutchouc récupéré sur des pneus  usagés.

    En ce temps-là la solidarité était naturelle, l’entraide dans le monde paysan à comme chacun sait de lointaines origines. Pour la viande non consommée fraîche, elle était conservée avec les moyens de l’époque, après avoir été partagée entre familles amies.

    Après ces rapides informations j’occulte ces années sombres de notre Histoire de France, celle dont je suis le contemporain, il est évident que nos ancêtres dans des temps plus anciens ont connu de bien horribles situations. Oublions ces quelques 4 ou 5 années pour venir à la période la plus gaie que nous ayons connue par la bonne humeur de tous dans nos belles Frontignes.

    Francis JOACHIM

    A suivre.  

     

  • BREVE INFORMATION

    001.jpgL’OBSERVATEUR DES FRONTIGNES

      Sur mon blog, mon ami Francis JOACHIM qui est l’Observateur des Frontignes et qui publia sur la Libération du Comminges, de nombreux articles.

    Prochainement vous pourrez les lire  : SOUVENIRS D’ENFANCE.