veronique

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  • Lettre au Canada

    Notre combat continu.

    Nous préparons activement le premier mai qui sera exeptionnel.

     

    COMITE D’ETABLISSEMENT de T.M.F.                                                      Le 19 Avril 2012

     

    2, Route des Usines

     

    31440 MARIGNAC

     

     

     

    Objet : Dévolution des biens du Comité d’Etablissement de la société TMF de Marignac 31440

     

    Monsieur Yvon GUIARD, secrétaire du CE.

     

    à

     

     Monsieur Bernard MATHIEU Directeur T.M.F.

     

    182 CLEEVENENT RICHMOND

     

    Province du QUEBEC  JOB 2HO  CANADA

     

    Monsieur,

     

    Le 8 mars 2012, monsieur Jean –Marc Royer, directeur adjoint de la DIRECCTE de la Haute-Garonne  vous a adressé un courrier pour dévoluer les biens du Comité d’Etablissement de l’usine TMF de Marignac.

     

    En tant que directeur de l’usine Thermo-Magnésium. France il vous revenait le devoir de réunir les membres élus du Comité d’Etablissement pour qu’il puisse faire cette dévolution.

     

    Le 9 décembre 2012, secrétaire du CE ; mandaté par les membres du CE, j’adressais un courrier à la DIRECCTE pour que conformément  aux dispositions de l’article R.2323-39 du code du travail afin qu’elle s’occupe de la dévolution des biens du CE.

     

    Monsieur le Directeur de la DIRECCTE, vous a adressé un courrier en date du 8 mars 2012, vous demandant de réunir le CE pour qu’il délibère conformément aux articles L. 2325-14 et L. 2325-15 du code du travail.

     

    Or, à ce jour, Monsieur le Directeur de la DIRECCTE me fait savoir qu’il n’a pas toujours reçu de réponse à son courrier. En conséquence il me  demande  de vous adresser  une nouvelle lettre de relance avec  A/R ainsi qu’un courrier simple.

     

    Sans réponse de votre part,  suivant  un délai de 20 jours après le départ de ce courrier, nous organiserons cette réunion avec le concours de l’Inspection du Travail, à fin que le Comité d’Etablissement puisse délibérer.

     

    Vu votre éloignement, cette réunion pourrait se tenir via des moyens de communications numériques qui pourrait permettre de lever ces difficultés, ce qui n’entraverait en rien  la liberté de délibération des élus.

     

    Soyez assuré, Monsieur MATHIEU, de mes salutations.

     

     

     

    Pour le Comité d’Etablissement

     

     

     

    Le Secrétaire :  Yvon GUIARD 

  • LETTRE OUVERTE

    LETTRE A MONSIEUR LE PRESIDENT DE L’INTERCOMMUNALITE

    Les divers comptes rendus du Conseil Communautaire du 30 mars 2012 font apparaitre trois  contrevérités que nous portons à votre connaissance et à celle des médias.

    Les trois points que nous tenons a rectifiés portent sur l’existence du Comité d’Etablissement, sur le fait que l’Amicale socioculturelle n’a jamais été « locataire » du local du CE et enfin sur les malversations lors de la résiliation du bail emphytéotique.

    Au sujet de l’existence du Comité d’Etablissement ce dernier à une durée illimitée tant que la dévolution des biens n’a pas eu lieu. (COHEN). De plus FERROPEM comprenant que le CE l’empêcherait de vendre le local a demandé à l’Inspection du Travail la suppression de ce Comité en s’appuyant sur le fait que Thermo Magnésium France  avait moins de cinquante ouvriers. Cette demande de suppression du CE lui a été refusé sur le motif « que le Comité d’Etablissement de Marignac était une des instances représentatives  du Comité Central d’Entreprise siégeant au siège de FERRO PEM à CHAMBERY. Ces deux courriers seront joints à cette lettre pour information.

    Les membres du Comité Central d’Entreprise adhérant à l’Association culturelle  amènent le CE a dévoluer ses biens  au Comité Central d’Entreprise et à l’Amicale. Cette dévolution doit se faire incessamment comme l’atteste la DIRRECTE.  Il ne restera plus qu’à la justice à se prononcer sur l’annulation de l’acte de résiliation du bail emphytéotique et sur la restitution des biens du CE et de l’Amicale. Nous sommes heureux d’apprendre qu’une partie de la bibliothèque est revenue dans les locaux, mais que sont devenus le mobilier, les archives, le labo photo, les vidéos, etc.… le tout évalué pour une somme de 82000 euros. L’acte de vente du local à la mairie de Marignac stipule que le local a été vendu « libéré » et le CE n’a jamais été mis en demeure de vider les lieux.

    Vous n’êtes pas sans ignorer que ce local a fait la convoitise de beaucoup de personnes. Monsieur Mathieu s’en croyait propriétaire, Ferropem voulait vendre mais il  savait que le CE en était « quasi propriétaire » vu l’existence du bail emphytéotique et la mairie de Marignac en faisait sa propriété bien avant l’acte de vente.

    On ne peut ignorer que la mairie de Marignac comptait faire une affaire juteuse avec ce local et les parkings vendus sur le même acte. Heureusement que la vérité a été dévoilée. Les contribuables peuvent nous en être reconnaissants.

    Comment tant de malversations ont-elles pu être réalisées ? C’est surement grâce à la connivence de monsieur Plasse, du notaire Gely, de monsieur Mathieu et de la mairie de Marignac. Espérons que la justice le démontrera.

    Monsieur le Président vous avez été interpellé par des élus communautaires sur les risques qu’encourrait l’Intercommunalité si elle commençait les travaux. Pour notre part nous sommes déterminés a « aller jusqu’au bout » pour faire reconnaitre les droits des ouvriers de FERROPEM et nous regrettons que le dialogue n’ait jamais eu lieu sur ce dossier.

  • POURQUOI DE GAULLE AVAIT RAISON :

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      POURQUOI DE GAULLE AVAIT RAISON ?

     

     

     

    Nous avons bien rigolé dans les Frontignes  en juin 1945. Mais au départ du gouvernement  siégeant à Vichy, il y eut des heures graves concernant les chasseurs et leurs fusils. J’ai toujours dans ma mémoire le comportement digne et patriote des hommes de mon village. Les  chasseurs dont les noms étaient connus de l’administration, par les permis obtenus antérieurement, prirent une bonne décision.

    Pour ne pas apparaître délinquants, en accord avec le maire, Antichan était en ce temps-là une grande famille. Furent retrouvés dans les granges et greniers du village, les plus vieux fusils abandonnés. Chacun des chasseurs rendit son fusil à la mairie conformément aux ordres du gouvernement, le maire les rendit à la préfecture. Là je pris conscience de ce que sera ma dignité d’homme.

    Les beaux fusils ont été confiés à Jean Agasse  le menuisier  du village, après que leurs propriétaires les aient momifiés à la graisse de stockage, pour un temps inconnu. Jean les regroupa  dans une caisse de sa soigneuse fabrication, caisse cachée dans le fenil d’une étable de montagne à  Fontvives  proche du col du Hô, où elles furent utilisées  lors des beaux jours d’octobre, en temps de paix et de libertés.

    A la Libération  les beaux fusils furent récupérés en très bon état, les armes réquisitionnées rendues  par l’administration. Dans ce lot l’une d’elles était du « modèle de 1777 » ce fusil avait presque un mètre quatre –vingt de long.

    La rigolade nous vint par cette arme inutilisable. Elle fut confiée au plus grand  jeune homme  parmi ceux qui furent chargés de la sécurité  au bureau de Poste de Saint-Pé d’Ardet. Le service financier où l’échange des billets pour les Frontignes était prévu.

    Ô que la France  était belle et digne dans nos Frontignes, pour avoir choisi de faire protéger le « fric » par une sentinelle armée d’un leurre. Dans cette France où la valeur première est la finance, la Kalachnikof très utilisée. Mais que sont devenus  nos beaux jours d’antan ?

    Aurais-je été le contemporain de sa décadence sans espoir de la voir un jour se ressaisir ? NON !! Nous avons N D A  (Nicolas DUPONT-AIGNAN candidat à la Présidence de la République) qui a le courage de vouloir nous conduire par un sursaut d’énergie à  LA FRANCE LIBRE.

    Sur cette sentinelle armée d’un leurre , la rigolade eut pour support  deux forts sentiments, l’un pour le général de Gaulle que nous aimions bien, il avait voulu l’échange des billets  cela contre les profiteurs de guerre  enrichis par le marché noir. L’autre mieux connu, il ne pouvait y avoir dans les Frontignes de tels coupables. Ce fut le sentiment de mon entourage alors que j’avais 12 ans.

    Toutefois la vérité politique je ne la connais que depuis que je lus l’hebdomadaire Valeurs actuelles. Pour vous la transmettre, il suffit de recopier les conclusions de l’article, POURQUOI DE GAULLE AVAIT RAISON.

    L’échange des billets aura lieu en juin  dans les conditions  souhaitées par René Pleven  et les sommes récupérées  servirent  d’assiette à un impôt  de solidarité nationale. Une grande partie des liquidités apportées à l’échange sera convertie en bons du Trésor. Ce  que souhaitait finalement le ministre.

    Pourquoi de Gaulle a-t-il  choisi Pleven ? Par mépris de l’intendance comme le croit Pierre Mendès France (conversation avec Jean Bathorel , Fayard 2007) ?Par sens politique « il ne fallait pas braquer les Français  avant les élections de l’Assemblée  constituante » ? Ou parce qu’il  ne voulait pas charger de sacrifices supplémentaires un peuple qui avait tant souffert ?

    Longtemps on enseignera dans les facultés que Mendès France avait eu raison  de dénoncer le manque de courage et d’imagination dans les finances publiques et une politique d’inflation permanente. Avec  le recul, il n’est pourtant pas si sûr qu’il ait vu juste. Le mauvais départ    qu’il déplorait est en réalité  celui des  Trente  Glorieuses, qui ont permis à la France de redevenir l’une des nations les plus prospères du monde. Et c’est finalement quand elle s’est convertie à la rigueur de Maastricht, renonçant aux facilités de la dévaluation que  condamnait Mendès France, qu’elle a vu sa croissance se ralentir et sa place  dans le monde se dégrader.

     

    Francis JOACHIM                                                            L’observateur des Frontignes.