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  • Rappel à la population

    MARIGNAC

    INFORMATION A LA POPULATION

     L’Association Socio-culturelle rappelle ses actions.

    Lors de la dernière assemblée Générale de la Communauté des Communes,  Manu Casas, a énuméré  les différentes actions menées par le Comité de PEM durant toutes les années ou il a été en activité. Aujourd’hui l’Association Socio-culturelle  informe la population que cette dernières a encore beaucoup à faire pour soutenir les ouvriers et récupérer le local du CE qui est à leur disposition puisque un bail emphytéotique de 99 ans les lie à PEM.

    Il n’est pas anecdotique de rappeler les principales actions du Comité d’Entreprise depuis sa création en 1960.Ce dernier a fonctionné jusqu’à la fermeture de l’usine, avec une dotation de 3,81% de la masse salariale. C’est dire les moyens qu’il possédait. Ces moyens lui ont permis de financer le local du Comité d’Entreprise et surtout d’aménager les bureaux et une bibliothèque qui était à la disposition de toutes les personnes qui voulaient s’instruire.

    Les élus du CE et les syndicats avaient créé plusieurs commissions, dont les principales étaient, la formation professionnelle, la bibliothèque, l’aide sociale, les sports et loisirs.

    La commission de la formation professionnelle venait en aide à tous ceux qui étaient en difficulté. Pour la lecture les cours étaient donnés par Mr et Mme Castex et Monsieur Dat.

    Pour évoluer dans le travail, le GRETA du Comminges s’appuyait sur l’enseignement  du Lycée de Gourdan6polignan où des stages étaient organisés. Certains ont pu grâce à l’argent du CE finir technicien ouvrier spécialisé et même ingénieur.

    Que dire des apports de la bibliothèque, dont les livres étaient renouvelés périodiquement. Celle-ci est à ce jour dilapidé  d’une manière honteuse.

    La commission sport a eu son heure de gloire avec les bonnes années de la station du Mourtis.  Mais elle ne s’est pas contenté de cette discipline, elle s’est occupé de judo, foot, vélo, piscine, pétanque, (dont du club de Lyonnaise), ball-trap etc.…..

    A suivre. La semaine prochaine : L’entente syndicat- association.SUC50002.JPG

  • ONF: Malade de sa gestion

    -          SUICIDES A L’ONF : CE SERVICE PUBLIC MALADE DE SA GESTION

     

    Exploitant forestier  à la retraite, je suis attristé par le travail de destruction mis en marche par l’Office National des Forêts. Voilà qu’après la disparition de presque toutes les scieries de l’hexagone, on nous annonce un déficit colossal de la filière bois  et parallèlement de L’ONF et une série de suicides dans ce service public. Les causes qui ont mené à une telle situation ont leur origine dans les  orientations de l’office  depuis les années 90.  Il s’en est suivi la mort annoncée de la filière bois,   une situation inquiétante de nos forêts.

    Les 25 suicides  d’agents à l’ONF, depuis 2005, n’étonnent pas le forestier que j’ai été. Depuis plus de 20 ans l’ONF scie la branche sur laquelle elle est assise. L’Office a oublié que la forêt n’est pas taillable et corvéable à merci et que la base de sa mission est de faire de la sylviculture et de pérenniser la forêt.

    Cela a débuté par le mépris qu’elle a eu envers les petits exploitants scieurs forestiers. L’Office a tout fait pour favoriser les grosses unités et de plus,  elle a fait appel aux acheteurs étrangers.  La concurrence était déloyale vu que la fiscalité et la normalisation de l’outil de travail n’était pas normalisé au sein de la communauté européenne. Presque  toutes les petites scieries de France ont disparues laissant un vide dans le fond des vallées où elles étaient implantées. Puis, comme une mort annoncée,  se fût autour des plus importantes. On en est arrivé à avoir peu d’acheteurs aux ventes ce qui à conduit au déficit de l’office, 14,7 millions d’euros pour 2010, 2,5 millions de plus que l’année précédente. En vendant moins on n’a plus  les ressources pour faire de la sylviculture. La politique voulue par Nicolas Sarcozy d’augmenter la production de 40 % soit 20 millions de mètre cube de bois supplémentaire est  une ineptie, si  on applique à l’ONF la révision générale  des politiques publiques  ( RGPP) et le non renouvellement d’un fonctionnaire sur deux. Les fonctionnaires qui restent souffrent d’où le nombre de suicides.

    Une des raisons du déficit  de l’office vient, entre autre, d’une administration irresponsable qui freine la construction de la maison bois si appréciée des français.  Les charpentiers rencontrent des difficultés pour imposer  les matériaux bois alors que ces maisons font l’orgueil de grands pays comme le Canada ou la Russie….

     

    Par contre coup, une telle politique sonnera la fin de l’Ecole du bois de Montauban de Luchon, école pionnière dans l’informatisation de l’outil de production et  dépêchant un enseignement technique de qualité. Cette dernière a du mal à trouver des élèves. Les fils d’exploitants forestiers scieurs ne viennent plus dans  cette école,  ils motivaient  tous les élèves, fiers de vanter la profession de leurs parents.

    J’ai vu à la télévision notre Président visiter une grande scierie du centre de la France, une scierie de résineux. Ce qui m’a choqué c’est le nombre des palanquées de bois ouvrés stockés sur le Parc. Ca voulait dire que cette scierie produisait plus qu’elle ne vendait. Ces bois n’étaient pas sous hangars. Ils étaient sujets aux aléas des intempéries. Ils ne pouvaient rester longtemps ainsi.  Il allait s’en suivre une déformation de la matière qui sous peu deviendrait invendable.

    On fait peu de sylviculture  et on s’occupe plus du plan ours et du développement des cerfs et des chevreuils. Pour faire rentrer de l’argent dans les caisses,  l’Office   verbalise à tour de bras, sans voir qu’elle se coupe de la population et surtout des populations rurales qui, il y a encore peu,  ventait le travail des agents de l’ONF. Comme dans la gendarmerie, on pousse à verbaliser. Les conséquences  ne se sont pas fait attendre.

    Un service public doit être prêt des gens et faire aimer les forêts aux populations. La forêt n’est accessible qu’au garde. Les gens ont une fausse idée    du travail accompli par des gens amoureux de leur métier : un sacerdoce. Et pendant ce temps la forêt souffre.

     Connaissant bien «  ma forêt », celle de la commune de Saint-Béat,  je suis révolté de la voir dans un état inquiétant. Sur l’indivise Arlos Saint-Béat la prolifération des cervidés compromet  la régénération  naturelle   et sur la bretelle du GR10 Gar-Cagire  les arbres déracinés par la tempête de 2009 n’ont toujours pas été exploités. Une entreprise privée a tout juste tronconné les arbres pour ouvrir un passage. Le sentier est dangereux, mais une bonne nouvelle l'arrété municipal interdisant son accés a été relevé. Quel gachis !!!!!

    La forêt française est la première d’Europe et l’ONF est malade, «  malade de l’incompétence, malade d’un système qui est l’opposé de ce qu’il faut faire ».  C’est toujours pareil avec un libéralisme débridé. Demain si on n’y prend garde la gestion de nos forêts sera privatisée. Maintenant ce n’est plus le bon sens qui prévôt, c’est le fric !

     

     SUC50036.JPG La forêt du Pic du Gar à la sortie de l'hiver

  • Panneau

    Qu'est devenu le panneau de la Breche romaine?

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    Si vous connaissez les raisons, ne manquez pas de faire suivre.

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