LA PRISE D'EAU DU CANAL DE TARIPE
Voici l’état de le digue et des vannes de la prise d'eau de Taripe.
La digue d'Arlos le 23 septembre 2013
veronique
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Voici l’état de le digue et des vannes de la prise d'eau de Taripe.
La digue d'Arlos le 23 septembre 2013
Le 12 septembre le juge du Tribunal de Grande Instance de Toulouse réunissait tous les avocats. Le cabinet DARRIBERE nous a fait parvenir la décision prise dont je fais un copier/coller.
Le filet se resserre lentement et surement.
CABINET DARRIBERE
SCP d'avocats à la Cour
10 bis rue Lakanal
31000 TOULOUSE
Pierre DARRIBERE
Avocat Honoraire
Tél: 05.61.23.28.44
Agnès DARRIBERE Fax: 05.62.27.12.50
Raphaël DARRIBERE
Avocats associés
Sarah HADDAD CHOLLET
Elise DEMOURANT
Avocats
Case 87 COMITE D'ETABLISSEMENT PEM MARIGNAC
USINE DE MARIGNAC
PECHINEY ELECTROMETTALLURGIE
31440 MARIGNAC
Toulouse, le 16 Septembre 2013
Nos Réf :
CE PECHINEY MARIGNAC C/FERROPEM & COMMUNE MARIGNAC
2012/01853 – ED/NP
Messieurs,
Je m'empresse de vous faire savoir que ce dossier a été appelé à l'audience de mise en état du 12 septembre 2013 et a fait l'objet d'un renvoi à l'audience de mise en état du 14 novembre 2013 pour le dépôt des conclusions adverses.
Je vous prie de croire, Messieurs, en l'assurance de mes sentiments dévoués.
P/o SCP DARRIBERE
Elise DEMOURANT
Quelques rappels au sujet du canal de TARIPE
Le quartier de TARIPE subit une fois de plus les nuisances dues au manque d’eau du ruisseau qui le traverse.
Je ne connais pas les raisons pour lesquelles ce canal n’est pas alimenté, mais l’état de la digue d’Arlos doit être en cause suite aux dégâts survenus lors des dernières inondations.
En des temps bien reculés la commune de Saint-Béat entretenait ce canal ainsi que la digue qui l’alimente qui se trouve en amont d’Arlos avec la participation des riverains qui utilisaient l’énergie déployée par ce canal pour faire marcher notamment une fruitière et une scierie. La commune s’en servait pour alimenter un système de pompage performant qui faisait l’admiration de tous.
Au début du siècle dernier, l’électricité arrivant dans tous les foyers, la fruitière abandonna ce mode d’approvisionnement en énergie et se brancha directement sur le réseau qui venait de s’installer sur la commune de SAINT-BEAT après qu’elle eut investi de grosses sommes dans l’électrification de la la centrale de CAUBOUS.
L’entretient de la digue n’a donc plus été fait par les intéressés, il s’en est suivi une dégradation de la digue et du canal d’amenée.
Vers les années 1980 Jean-François BOURGEOIS passionné d’électricité hydraulique prend l’initiative de réhabiliter le droit d’eau que possédait sa famille et de construire une micro centrale. C’est après de nombreuses difficultés qu’il retrouva grâce à la justice ses droits et qu’il pu mener a bien son projet.
Certes les problèmes rencontrés ne manquaient pas dont celui du calibrage du déversoir de la centrale, ensablé par les années d’inexploitation. Les riverains inquiétés de cet état de fait on fait des pressions sur le propriétaire de la microcentrale pour qu’il ne dépasse pas le débit autorisé.
Voilà que vers les années 1980 l’alimentation de ce canal s’interrompt pour diverses raisons. Le ruisseau de TARIPE n’est plus alimenté. Il faut dire qu’il sert de tout à l’égout pour les habitants du quartier. Les nuisances durent plusieurs années sans qu’une solution raisonnable ne soit apportée. Les municipales de 1986 permettent à la nouvelle municipalité de se pencher sur le problème. Les prairies qui se situent dans le périmètre de la scierie étaient autrefois irriguées par des « pachères » qui depuis la mise en fonctionnement de la centrale BAUDRAND n’étaient plus alimentées. Monsieur Norbert BAUDRAND reconnaissait que ces riverains avaient un droit d’eau sur le canal d’amenée d’eau de la centrale. Aussi a-t-il étudié avec quelques élus la possibilité de redonner de l’eau au canal de TARIPE. La première difficulté rencontrée a été de faire le relevé topographique des terrains pour être sûr que le projet était réalisable. La commune n’ayant pas d’argent il a fallu faire appel à quelques bénévoles. un groupe de bénévole. Le premier a être sollicité a été Jacques LAFFORGUE qui avait des notions de relevé de terrains puisqu’il travaillait à l’Equipement. C’est l’entreprise FABBRO qui a prêté gracieusement le matériel nécessaire pour faire ces relevés. Au départ Jaques était sceptique sur la réalisation du projet car le tuyau de captage de l’eau sur les berges du canal devait être assez enterré pour qu’il soit au maximum alimenté. Monsieur BAUDRAND qui possédait un CATERPILLARD D4D c’est chargé de profiler le terrain et Alain CAPDEVILLE, employé de la commune, s’est chargé avec la pelle de la commune de creuser le chenal. L’entreprise de chaudronnerie POMIAN a gratuitement fait tous les travaux de soudure. Les seuls frais a la charge de la commune ont été l’achat du tube que nous avons eu a pris réduit à l’entreprise COMA. Le transport des matériaux et la mise en place de la canalisation a été réalisée par l’entreprise ESCARIO.
Le jour J de nombreux spectateurs s’étaient réunis à la scierie pour assister à l’échec du projet annonçant que l’eau ne passerait pas au niveau du Château BARBIE. En effet le canal était très endommagé à ce niveau par des arbres qui avaient poussé dans son lit. De plus les vaches qui paissaient dans la prairie voisine avaient dégradé les berges en allant boire dans le canal pour se désaltérer dans le peu d’eau qu’il s’y emmagasinait.
A l’époque tous les riverains ont manifesté leur joie de retrouver l’eau dans le canal et l’on fait savoir.
Les démarches avec monsieur BAUDRAND avaient été possibles car nous avions le soutien de la sous préfecture. Après d’âpres discutions monsieur BAUDRAND nous octroyait 120 litres seconde ce qui était largement suffisant et c’est par écrit qu’il officialisait tout cela en envoyant un courrier à la mairie. D’ailleurs lorsqu’il vendra sa centrale il mettra au courant le nouveau propriétaire des droits de la commune de SAINT-BEAT. Chose qu’il est aisé de vérifier pour mettre fin aux nombreuses contre vérités qui sont avancées.
Ce brouillon d’article passera sous peu sur le Petit Journal. Le fait de le publier sur mon blog devrait informer les intéressés et ouvrir le débat.