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Les histoires insolites de Jojo - Page 37

  • CONFLIT PECHINEY

    Image (7).jpgMARIGNAC

    CONFLIT PECHINEY

    L’HISTORIQUE DES EVENEMENTS

    Le 5 juin 2007  intervient la cessation d’activité de FerroPem, l’usine de Marignac. Le comité d’entreprise continu pour autant de s’occuper des différents dossiers, aidé de l’Amicale Socio-Culturelle. Peu de temps après  l’entreprise Thermo Magnésium France rouvre une unité de recyclage des déchets de magnésium dans une partie de l’usine limitée par une imposante clôture. Mais voilà cette entreprise connait très vite des difficultés qui l’amènent à déposer son bilan le 4 juin 2008 . Le 5 décembre 2008, elle est mise en redressement judiciaire et   le 29 avril 2009 elle est en liquidation.

    Tout ceci c’est passé dans un climat tendu. Le PDG, monsieur Mathieu, a  licencié les délégués syndicaux dés le mois de décembre et quelques jours plus tard la presque totalité des effectifs,  soit 19 ouvriers, sous le prétexte que ceux-ci avaient entamé «  une grève illicite » en faisant grève pour protester contre les licenciements de leurs délégués.

    A  cette période,  monsieur Mathieu,  tente un coup de force sur le local du CE pour retrouver un peu de trésorerie. Il fait changer les serrures  du local et tente de vendre les locaux sans se soucier de savoir s’il est vraiment propriétaire.

    Au même moment, la mairie de Marignac essaie de récupérer quelques terrains  appartenant à FerroPem et dans ce lot se trouvent les locaux du CE. Mais voilà-il ya ce maudit bail emphytéotique qui empêche de tourner en rond. Monsieur Plasse, directeur des ressources humaines, se fait fort de résilier le bail.  Avec son  faire valoir, monsieur Mathieu, il trouvera les raisons qui feront que le notaire GELY pourra acter cette résiliation, avec l’espoir que personne ne viendra contrecarrer leur projet.

    Arrivent donc chez monsieur Mathieu, les huissiers de justice portant le commandement à payer délivré à la requête de la société SAS FerroPem. Monsieur Mathieu se déclare habilité à recevoir l’acte. Il n’a rien à perdre dans la situation ou il se trouve. L’affaire suit son cours et le 15 mai 2009 le congé est donné.Ainsi, monsieur Plasse s’est servi de la situation de TMF pour faire résilier l’acte. Délibérément il ignore l’association Socio Culturelle seule représentante des salariés, avec qui  il avait eu des courriers à ce sujet.

    Il faut se souvenir que ce bâtiment à été rénové avec l’argent des ouvriers. Nous avons retrouvé une photo de la gare TMVA . La comparaison avec le local actuel montre l’effort financier qu’avait consenti le CE. (Pour mémoire ce dernier avait 3,81 % de la masse salariale de l’usine de Marignac, c’est dire l’argent qu’il avait pour fonctionner).

    Il ya une grande injustice d’ignorer les ouvriers. Ils ont encore  beaucoup de dossiers en cours à faire avancer. Il faut leur rendre leurs biens.( bail, mobilier, bibliothèque…..)

    La semaine prochaine : La société Almamet et les risques de délocalisation.

    L'ancienne gate TMVA et les nouveaux locaux du CE

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  • L'Assemblée Générale de la Communauté des Communes renvoyée

    CONFLIT PECHINEY

    L’Assemblée Générale de la Communauté des Communes renvoyée.

    Le 22 Août 2011 devait avoir lieu, salle des fêtes de Fos, l’assemblée générale de la Communauté des Communes du canton de Saint-Béat. L’ordre du jour était chargé avec, entre autres, la demande de l’amicale Socio-Culturelle de PEM Marignac d’occuper les locaux du CE. (anciens bâtiment TMVA).

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    Les ouvriers attendent le début de la réunion.


    Lors d’un précédent article, j’ai fait part des raisons qui laissent les ouvriers optimistes. Ils ont  les éléments pour penser que la récupération de ces locaux sera rapide.

    Les ouvriers de l’usine sont venus nombreux voir si les élus prenaient en compte les arguments développés par  monsieur Philippe Prax, délégué de Chaum.  Ce dernier avait pris soin d’informer par lettre, les principaux délégués.  Les élus concernés ont fait preuve de surdité, certains  avouant  ne pas avoir ouvert le courrier.

    A  peine rentrés dans la salle, la délégation des ouvriers est surprise par la présence  de trois gendarmes. Officiellement, André Pallas a tenu à donner les raisons de leur présence : « Monsieur Joël Gros et moi-même avons porté plainte auprès des gendarmes et de monsieur le sous-préfet pour diffamation, accusation de vol, détournement d’argent public, marchés public tronqués et malversations. Cela dépasse les bornes. Il faut que ceux qui agissent lâchement viennent nous le dire en face ». Cette déclaration fait suite aux nombreuses lettres anonymes reçues par les élus. Monsieur le Sénateur, lui aussi concerné, n’a pas souhaité porter plainte, comprenant sans doute les raisons du marasme qui secoue  la communauté des communes. Toutefois les ouvriers  ont pensé  que leur ancien collègue de travail les prenait pour des «  voyous » et qu’ils étaient là pour perturber la réunion. C’est bien mal  les connaitre. S’ils avaient eu la parole, calmement, ils auraient demandé une table ronde pour trouver une solution au problème et empêcher  que le contribuable face les frais d’une intervention en justice.

     Le juriste consulté s’est exprimé ainsi : «  Pour ne pas léser tant l’ancien personnel (local, bibliothèque, matériel etc.…) que les habitants de la vallée, il serait sage de proposer un arrangement transactionnel : abandon de poursuites judiciaires contre minoration du prix de vente et autres dédommagements, à déterminer ».

     Une annulation de l’acte de résiliation du bail est encore  possible  à l’amiable.

    Mais voilà, toujours pas de discussion.

     Hors réunion, seul, monsieur le sénateur ouvre le débat avec les ouvriers et devant leurs arguments  promet l’aide du cabinet juridique du Conseil Général.

    Auparavant la réunion tardait à s’ouvrir.  Le quorum n’était pas atteint.  Pendant une bonne demi-heure,  monsieur le président a téléphoné aux récalcitrants, mais rien n’y a fait.  Au contraire, certains, vu la situation, ont préféré quitter les lieux, marquant ouvertement leur opposition.

    La prochaine réunion aura lieu au mois de septembre. Elle sera sans aucun doute  animée, les ouvriers de PEM  y seront  encore plus nombreux.

    Tout ceci démontre l’état inquiétant de la Communauté des Communes. Les « rebelles » sont bien identifiés et persévèrent dans leur action de contestation. La situation s’enracine et sans un retour rapide d’une majorité d’élus, la Communauté des Communes ne peut plus fonctionner. Monsieur le Sou- Préfet devra en tenir compte et prendre les décisions qui s’imposent.

    Les quelques discussions avec des élus de ma connaissance, m’ont démontré qu’une grande partie des élus reste déconnecté de la réalité. Ils ne prennent pas en compte la crise impitoyable due à la dette, et que de ce fait la Communauté des Communes ne peut  continuer à fonctionner à crédit et à l’aide de subventions.

    Malheur à ceux qui se sont endettés. Ce seront les premières victimes car ne nous leurrons pas,  demain, on va toucher à nos retraites et le pouvoir d’achat des citoyens va chuter.

     Le Sénateur, les gendarmes, le président de la C C.001.jpg

  • RELAIS TDF

    Mon interlocuteur anonyme m’adresse du courrier et me fait remarquer les disfonctionnements de la vie locale.

    Aujourd’hui  l’objet de sa lettre porte sur les relais de télévision.

    Je ne compte plus les moments que passe, ma cousine Mireille, à zapper sur sa télécommande pour améliorer les images de son écran. Elle finira par mettre sa télévision sérieusement en panne.

    Peut-être trouvera-t-elle dans cette note une réponse à ses interrogations.

    Voici intégralement la lettre que je viens de recevoir.

    RELAIS TDF

    Très surpris que les élus demandent aux habitants (Dépêche du Midi) de la région de téléphoner à TDF pour réparer les relais de télévision. C’est le rôle des élus de faire cela. Ou alors il faut qu’ils partent. Des élus siègent à Paris que font-ils concernant ce problème ? Rien si ce n’est attendre la retraite et prendre des indemnités ?  (Pour l’un d’eux, plus de 20000 euros par mois, oui vingt mille euros par mois à ne rien faire si ce n’est gaver la bourgeoisie et lui-même) !! Ca suffit prenez vos responsabilités ou PARTEZ !!!!

    A bientôt soyez en assuré et publiquement.

    TROP c’est TROP

     

    Ci-dessous l’article de la Dépêche du Midi.

    Si la date de mise en service de la TNT reste inchangée et toujours  prévue pour le mois de novembre prochain, l’attente est encore longue pour nombre de téléspectateurs. En effet, de nombreux usagers du Canton sont privés depuis plusieurs mois de leurs chaines favorites, TDF (télévision de France) ne réparant pas les émetteurs dont elle a en charge la maintenance.

     

    S’ADRESSER DIRECTEMENT A TDF.

    A fin de signaler cette situation, les téléspectateurs contactent la mairie de Cierp-Gaud, dont le maire, Joël Gros est le président du syndicat de télévision Barousse Comminges, pour lui demander d’intervenir. Aujourd’hui, Joël Gros tient à informer les usagers : " Suite aux nombreuses réclamations  que nous avons reçues, nous avons essayé de tenir notre rôle d’intermédiaire à fin de signaler à TDF que de nombreuses réceptions de chaines ne se font plus sur le secteur. Malgré nos essais incessants, nous constatons que nous n’arrivons plus à avoir d’interlocuteur. Le numéro de téléphone que nous possédons ne répond jamais et nous ne parvenons à joindre personne. Nous ne pouvons plus jouer notre fonction d’interface. Je demande donc aux usagers de s’adresser directement à TDF au 08 92 35 09 49 ou par e-mail à www.diffusion.tdf.fr pour les problèmes sur les chaînes qui ne sont pas du ressort du Syndicat " Le syndicat de télévision Barousse-Comminges gère aujourd’hui en Comminges, M5 sur les relais de Boutx et Fos-Argut, M6 et TF7 sur le relais de Rapp, M5 et M6 sur les relais de Melles et Montmajou,  à Cazaux-Layrisse et TF1, M5 et M6 sur le relais de Ore-Mont de Galié. Il gère également M5 et M6 sur le relais de Cazarilh  dans les Hautes-Pyrénées.

     

    PLUS DE MAINTENANCE

    «  Il est probable que pour de saisons liées à l’installation de la TNT, TDF ne voit plus l’intérêt d’assurer la maintenance sur les sites et que cette situation entraine les disfonctionnements constatés. En attendant, la future installation de la TNT qui est prévue pour le 8 novembre, le marché est attribué et notifié et nous attendons l’autorisation d’émettre », affirme le président du syndicat  de télévision Barousse-Comminges.