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conflit Pechiney - Page 15

  • Lettre ouverte à Monsieur PALLAS

    LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE DES COMMUNES DU CANTON DE SAINT-BEAT

    Monsieur le président,

    Dans l’ordre du jour de la réunion du 19 septembre 2011 vous mentionnez :

    -          Demande de l’amicale socioculturelle PEM MARIGNAC pour l’occupation des locaux TMVA.

    Votre refus de dialoguer  fait que cet ordre du jour est caduc. Les ouvriers de l’usine ont depuis radicalisé leur position et veulent dénoncer la résiliation du bail emphytéotique pour récupérer leurs biens.

    En effet, en tant qu’ancien ouvrier de l’usine et de surcroit ancien syndicaliste, vous n’ignorez pas que ce local a été rénové avec l’argent des ouvriers.

    Lors de la signature de ce bail emphytéotique, entre monsieur CAILLOL et André DURAN, le directeur de l’usine s’était félicité d’avoir donné les moyens aux ouvriers de garder ce local pour toutes les années du bail.

    Malheureusement la convoitise de plusieurs pour récupérer ce beau local a mis en route une machine infernale qui a pour but de spolier, de voler  les ouvriers.

    Le CONFLIT PECHINEY a meurtri  trop de personnes dans cette vallée.

    On a volé aux ouvriers, leurs emplois ; on a volé aux ouvriers, leur savoir-faire ; on a volé aux ouvriers, leur outil de travail. Il ne leur reste que quelques machines qui seront délocalisées en Turquie ou en Pologne sans la moindre opposition des élus et des autres personnes concernées.

    Et pour finir une grande verrue : la décharge !

    Et comme si tour ces malheurs ne suffisaient pas, on essaie de voler ce qu’ils ont de plus cher, les biens qu’ils ont acquit avec leur sang et leur sueur. (Le bail emphytéotique, le mobilier du local, leurs archives, leur bibliothèque….)

    Les élus de la Communauté des Communes doivent prendre conscience qu’une procédure judiciaire menée par le Comité Central d’Entreprise peut anéantir l’espoir de disposer de ce local.

    Œuvrons tous ensemble pour dénoncer la résiliation de ce bail.

    Faites confiance aux ouvriers pour trouver une solution raisonnable qui fera la fierté de tous.

    Les ouvriers sont déterminés dans leur combat et les élus de la Communauté des Communes ne peuvent être complices de tant d’injustice.

    Je vous prie, monsieur le Président, de diffuser cette lettre à tous les élus.Dans l’espoir, veuillez recevoir nos salutations les plus distinguées.

    L’Amicale Socioculturelle de PEM

  • CONFLIT PECHINEY (Suite)

     

    Des contacts avec le Comité Central d’Entreprise.

     

    Les anciens ouvriers de l’usine PEM de Marignac continuent de monter le dossier qu’ils vont transmettre à leur avocat, maitre DARRIBERE. Ils ont relevé de nombreuses contradictions. Par exemple, monsieur Mathieu est çà la fois président du Comité d’Entreprise et secrétaire. C’est à lui qu’est porté le commandement  de l’huissier de justice, le 25 février 2009, au quel il déclare être habilité a recevoir l’acte. Ce jour là, il est pratiquement seul dans son usine.  En effet quelques jours auparavant il a licencié les  quatre délégués syndicaux et 19 salariés. Il est vrai qu’il n’en a pas pour longtemps a être le PDG de Thermo-Magnésium  France puisque son entreprise sera en liquidation judiciaire le 29 avril 2009. Thermo- magnésium n’aura vécu que trois ans. Quel gâchis !!! Heureusement que les bâtiments du Comité d’entreprise ne lui appartenaient pas, sans aucun doute il les aurait vendu.

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    Par le biais de Gérard Barbé, les ouvriers comptent faire remonter le dossier au Comité Central d’Entreprise à Chambéry. C’est là que sont centralisées toutes les affaires concernant Ferro PEM. Cette instance a réglé les mêmes problèmes survenus dans le groupe.  Le jour ou cette machine sera en marche on risque de s’enliser dans un conflit qui durera plusieurs années. Souhaitons que nous n’en arrivions pas là.

    Le 19 septembre aura lieu la nouvelle réunion de l’intercommunalité, annulée il y a quelques jours, pour manque de quorum. L’ordre du jour est inchangé et les  élus de la Communauté des Communes devront voter sur l’occupation des locaux de TMVA. Les ouvriers seront présents à cette réunion. Le résultat de ce vote déterminera la marche qu’ils devront suivre.

    La semaine prochaine : Almamet , l’histoire d’une délocalisation.

    ESCARIO Georges

     

  • CONFLIT PECHINEY

    Image (7).jpgMARIGNAC

    CONFLIT PECHINEY

    L’HISTORIQUE DES EVENEMENTS

    Le 5 juin 2007  intervient la cessation d’activité de FerroPem, l’usine de Marignac. Le comité d’entreprise continu pour autant de s’occuper des différents dossiers, aidé de l’Amicale Socio-Culturelle. Peu de temps après  l’entreprise Thermo Magnésium France rouvre une unité de recyclage des déchets de magnésium dans une partie de l’usine limitée par une imposante clôture. Mais voilà cette entreprise connait très vite des difficultés qui l’amènent à déposer son bilan le 4 juin 2008 . Le 5 décembre 2008, elle est mise en redressement judiciaire et   le 29 avril 2009 elle est en liquidation.

    Tout ceci c’est passé dans un climat tendu. Le PDG, monsieur Mathieu, a  licencié les délégués syndicaux dés le mois de décembre et quelques jours plus tard la presque totalité des effectifs,  soit 19 ouvriers, sous le prétexte que ceux-ci avaient entamé «  une grève illicite » en faisant grève pour protester contre les licenciements de leurs délégués.

    A  cette période,  monsieur Mathieu,  tente un coup de force sur le local du CE pour retrouver un peu de trésorerie. Il fait changer les serrures  du local et tente de vendre les locaux sans se soucier de savoir s’il est vraiment propriétaire.

    Au même moment, la mairie de Marignac essaie de récupérer quelques terrains  appartenant à FerroPem et dans ce lot se trouvent les locaux du CE. Mais voilà-il ya ce maudit bail emphytéotique qui empêche de tourner en rond. Monsieur Plasse, directeur des ressources humaines, se fait fort de résilier le bail.  Avec son  faire valoir, monsieur Mathieu, il trouvera les raisons qui feront que le notaire GELY pourra acter cette résiliation, avec l’espoir que personne ne viendra contrecarrer leur projet.

    Arrivent donc chez monsieur Mathieu, les huissiers de justice portant le commandement à payer délivré à la requête de la société SAS FerroPem. Monsieur Mathieu se déclare habilité à recevoir l’acte. Il n’a rien à perdre dans la situation ou il se trouve. L’affaire suit son cours et le 15 mai 2009 le congé est donné.Ainsi, monsieur Plasse s’est servi de la situation de TMF pour faire résilier l’acte. Délibérément il ignore l’association Socio Culturelle seule représentante des salariés, avec qui  il avait eu des courriers à ce sujet.

    Il faut se souvenir que ce bâtiment à été rénové avec l’argent des ouvriers. Nous avons retrouvé une photo de la gare TMVA . La comparaison avec le local actuel montre l’effort financier qu’avait consenti le CE. (Pour mémoire ce dernier avait 3,81 % de la masse salariale de l’usine de Marignac, c’est dire l’argent qu’il avait pour fonctionner).

    Il ya une grande injustice d’ignorer les ouvriers. Ils ont encore  beaucoup de dossiers en cours à faire avancer. Il faut leur rendre leurs biens.( bail, mobilier, bibliothèque…..)

    La semaine prochaine : La société Almamet et les risques de délocalisation.

    L'ancienne gate TMVA et les nouveaux locaux du CE

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