Inauguration déviation de Fos
Article paru le mardi 15 septembre sur La Dépêche du Midi.
Un peu d'humour ne tue pas.
veronique
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Article paru le mardi 15 septembre sur La Dépêche du Midi.
Un peu d'humour ne tue pas.
Les évenements survenus sur le canton m'amenent à réactiver le blog: jojo.blogspirit.com
Je ne manquerai pas de réagir aux évenements politiques qui seront nombreux à la veille des élections régionales.
Principalement deux sujets y trouveront leur support:
-La chasse avec la rubrique: La guerre des demoiselles.
-La déviation de Saint-Béat avec les actions de l'association de défense des riverains qui est entrain de revivre.
Ne manquez pas d'animer le blog par des commentaires.
Nous commencerons par un fait rare que l'on peut classer sur la rubrique: chasse, la rencontre de deux jeunes gens avec l'ours.
FOS
L’ours quand il est là, on le voit.
Le 26 août 2009, Jérémy Dassibat et son ami Hugo Motte faisaient un circuit en montagne. Ils venaient de quitter le refuge de Salountère sur la commune de Fos avec l’idée de se rendre à celui de Sestagne situé sur la commune de Melles !
Pour couper au plus court, ils prennent en diagonale dans le pierrier qui se trouve au pied du Cap de la Pique. Le lieu est calme. Hugo dit « S’il y a un ours ici, il doit y être bien, c’est tranquille, sauvage ». Il ne pensait pas si bien dire ! Tout en remontant, ls s’arrêtent pour faire une pause cigarette. et surprise, à 200 mètres environ ils n’en croient pas leurs yeux, l’ours, il est bien là ! Etonnés et à demi-rassurés car même à cette distance il impressionne déjà par sa taille ! Ils sont heureux car en entendre parler c’est bien mais l’avoir dans le champ de mire de son appareil photo c’est autre chose !
Durant une dizaine de minutes ils se sont régalés à le regarder. Il était seul, vu sa taille c’était très certainement un mâle. Sans doute celui qui a fait parler de lui il y a un an, à Lés en Espagne et dont nous avons relaté l'évenement dans ce blog. ! Ils ont bien ensuite essayé de le retrouver un peu plus loin, mais le vent avait porté à ses narines l’odeur de l’homme et notre ours n’a pas demandé son reste !
Un beau témoignage qui nous prouve bien que lorsque l’ours est présent, il se trouve toujours quelqu’un pour le rencontrer ou l’apercevoir.
Je remercie Jérémy et Hugo de m'avoir fait part de cette rencontre, qui fut pour eux un instantmagique et un souvenir inoubliable.
Hugo et Jeremy
Nos deux jeunes randonneurs se croyaient au bout d'un autre monde et bien il n'en est rien, les chasseurs de Fos fréquentent souvent les parages et je ne serai pas étonné que durant la prochaine saison de chasse ils le rencontrent à nouveau.
Connaissant l'endroit depuis ma jeunesse (on s'y rendait à l'époque par le petit village de San Juan sur la vallée du Rio Toran situé en territoire espagnol) j'ai demandé à mon ami Monsieur Claude Gaucherand de me conduire sur les lieux avec le piper de l'aéro-club de Clarac. J'ai pu faire de nombreuses photos de l'endroit. L'une d'entr'elles rappellera de nombreux souvenirs aux avertis.
Une des photos de Hugo.
Les lieux vus du piper
Ma mère mère qui suit les événements de la crise sur ses médias a voulu profiter de mon blog pour exprimer sa colère.
LES SEPT PECHES CAPITAUX
Marion et Juliette
En ces temps difficiles je me rappelle une histoire que m’a racontée dans ma jeunesse une vieille dame, très vieille. La voici.
« Après que Dieu eut chassé Adam et Eve du paradis terrestre, le serpent jaloux, voulant aggraver le malheur des hommes, sème sur la terre les sept péchés capitaux. Sur les sept, l’envie est le plus terrible, car les autres ne sont que le fruit de son émanation.
Ainsi l’avarice apparaît, l’envieux ne pense plus qu’à dépouiller les autres en amassant tout sans vergogne, faisant le malheur de son entourage ! L’envie est là. !
La colère s’empare des démunis, des aigris, des déçus qui ne peuvent assouvir leurs désirs, les poussant souvent à des actions regrettables. L’envie est là !
La gourmandise pense qu’il n’y a rien d’assez bon pour les nantis qui veulent les plats les plus fin et tant pis si d’autres n’ont pas de pain. L’envie est là !
La luxure s’affiche tous les jours à la télévision, glorifiant les plus dévoyés que la jeunesse veut prendre en exemple. L’envie est là.
L’orgueil pousse les gens à croire qu’ils ont la science infuse, qu’ils sont au-dessus des lois. Tout le monde doit plier l’échine devant eux. Pourtant : « Heureux les pauvres d’esprit, le royaume de Dieu leur appartient ! » L’envie est là.
La paresse laisse les autres travailler, se compromettre, et s’attribuer le fruit de leurs investigations ! L’envie est là.
Il y a plus de 80 ans qu’on m’a raconté cette histoire et dans le conteste ou nous vivons elle me revient en mémoire. Les sept péchés capitaux sévissent plus que jamais.
De grosses entreprises licencient des milliers d’ouvriers, brisant bien des vies, dans le seul but d’amasser des bénéfices colossaux. Pourtant je ne crois pas que des billets de banque puissent servir de hors d’œuvre ou de plat de résistance.
Les banques brassent des milliards d’euros sans s’apercevoir que les pauvres, même en travaillant, n’arrivent plus à payer leur loyer.
Les villages se vident et la chaleur humaine qui faisait leur force autrefois a disparu. La méfiance, la malveillance, l’envie, la calomnie, la débrouillardise ont force de loi. Tant pis pour celui qu’on écrase !
Atterrée, j’ai cherché un signe d’espoir m’indiquant que tout de même cela devait changer. Des gens courageux, comme l’abbé Pierre, Mère Thérésa , Coluche et tant d’autres bénévoles ont oeuvré sans espoir de récompense. Ils ne se sont pas laissés corrompre par l’envie.
J’ai voulu vous raconter cette histoire motivée par les commentaires qu’ont laissés les lecteurs sur ce blog.