veronique

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les histoires insolites de Jojo - Page 53

  • L'article du 7 septembre2008

    LES HISTOIRES INSOLITES DE JOJO 1

    ARLOS-SAINT-BEAT
    La Guerre des demoiselles (Suite)

    Cette semaine deux événements importants ont alimenté la saga qui oppose la commune de Saint-Béat à celle d’Arlos : la rencontre des maires des deux communes et l’article de monsieur le Sous préfet qui a paru ce samedi sur les colonnes de la Dépêche du Midi.

    Ce vendredi les maires des communes d’Arlos et de Saint-Béat se sont réunis pour trouver un compromis. Cette réunion n’a rien apporté de positif pour les chasseurs, la mairie d’Arlos se retranchant derrière les arguments des différents courriers de la DDAF. La mairie d’Arlos reconnaît que les chasseurs de Saint-Béat ont les mêmes droits que ceux d’Arlos sur le territoire indivis. Comme arrangement elle suggère de mettre la totalité du territoire en réserve après l’accord des deux ACCA. Cette solution sera difficilement acceptée par les chasseurs des deux communes et l’on comprend que le but rechercher par la commune d’Arlos est d’empêcher que l’affaire se termine devant les tribunaux.

    Il est clair que les différents courriers de la DDAF ( Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt) comporte de nombreuses contradictions.
    Tout d’abord la superficie des territoires indivis est de 1000 hectares et non de 358 hectares. Faut-il rappeler que le cadastre n’est pas une preuve de propriété mais seulement un document fiscal ?
    De plus d’après la loi Verdeille le droit de chasse appartient aux propriétaires et donc aux communes de Saint-Béat et d’Arlos. L’adhésion de ces terrains à un protocole ne peut être consentie qu’avec l’unanimité des indivisaires. De ce fait l’arrêté du 11 février 1972 n’a pas de fondement. Faut-il rappeler qu’en 1973 l’AICA a été créée avec l’ACCA d’Arlos. Ces derniers sont sortis de cette dernière en 1997. Il est important aujourd’hui que la mairie de Saint-Béat détentrice du droit de chasse avec la commune d’Arlos convienne avec cette dernière d’établir une convention pour satisfaire l’ensemble des chasseurs.

    Depuis l’arrêté préfectoral du 11 février 1972, soit 36 ans, les chasseurs de Saint-Béat ont chassé sans problèmes sur le territoire de l’indivise.
    Voilà les éléments sur lesquels la mairie de Saint-Béat devrait s’appuyer pour faire valoir ses droits devant le Tribunal Administratif de Toulouse.

    L’article de monsieur le Sous-préfet ne nous apprend rien de nouveau puisqu’il ne fait que rappeler les différents courriers que nous a transmis la DDAF. Une entrevue entre les membres de l’ACCA de Saint-Béat et monsieur le sous-préfet est souhaitable avant d’engager toute procédure.
    La proposition de la création d’une AICA entre les deux ACCA démontre bien que l’ACCA de Saint-Béat n’a pas perdu son droit de chasse sur l’indivise. Les contradictions de la DDAF apparaissent au grand jour. Les chasseurs de Saint-Béat iront « jusqu’au bout » tout en laissant la responsabilité aux parties qui ont soulevé le conflit.
    Peut-être que demain nous connaîtrons les vraies motivations de ce conflit ! S’il reposait sur la tranquillité des ours introduits, une fois de plus les montagnards seraient pris pour des demeurés.
    La guerre des demoiselles ne fait que continuer.

    ESCARIO Georges.

  • Rectificatif

    Des pressions ont eu lieu contre le Petit Journal à la suite de la parution de divers articles que j'ai fait paraitre sur ce Journal.
    Le directeur Monsieur Paga a cru bon retracer la vérité.

    Je l'en remercie.





    Rectificatif.doc

  • Le mercredi 3 septembre 2008

    Le mercredi 3 septembre.

    La guerre des demoiselles (suite)

    Ce mercredi La Dépêche s’empare du dossier et en fait la une de son journal sous le titre : « La colère monte chez les chasseurs ». Le but est atteint. Le différend sur l’indivise Arlos Saint-Béat est mis au grand jour. Les maires des deux communes, l’Office National des Forêts, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, ainsi que la Direction Départementale de l’Agriculture sont mis devant leurs responsabilités.
    Une dernière chance de trouver un compromis acceptable aura lieu ce vendredi au cours d’une réunion entre les mairies d’Arlos et Saint-Béat. La mairie d’Arlos qui a pris la responsabilité d’ouvrir ce dossier devra tenir compte de la gravité de sa décision.
    Ce dossier est du ressort du conseiller général qui a pour mission de trouver un compromis dans le differend qui oppose deux communes du canton. Il ne pourra rester longtemps aux abonnés absents.
    Si ce vendredi un accord n’est pas trouvé entre les deux communes, l’ACCA de Saint-Béat n’aura qu’une solution celle de porter sa requête devant le Tribunal Administratif de Toulouse en demandant en premier lieu un référé pour annuler les décisions prises par la DDAF.

    L’Office National des Forêts, en la personne de monsieur Bernadet, responsable de l’unité territoriale du Haut-Comminges, a tenu répondre sur la Gazette à une interview de la correspondante locale de l’hebdomadaire. Au sujet de la circulation sur la route forestière du Burat, il nous rappelle que la réglementation sur la route forestière émane d’un accord passé entre l’Etat, les propriétaires dont les maires des communes concernées et les gestionnaires.
    En cette période difficile pour le canton de Saint-Béat et au moment où l’on est entrain de répertorier tous les atouts du canton pour promouvoir le tourisme, l’accès aux routes forestières à un plus grand nombre est une priorité. La commission "tourisme" de l’intercommunalité a entre ses mains le devoir de mettre en évidence les richesses de notre flore et de notre faune. Ce dossier bien mené demande peu d’investissement et peut rapporter gros.