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Les histoires insolites de Jojo - Page 52

  • Lettre ouverte au président P Izard

    POLITIQUE

    Lettre ouverte à monsieur Pierre Izard, président du Conseil Général.

    Monsieur le président,

    Je viens de prendre connaissance de l’article paru sur Le Petit Journal sous le titre Sénatoriales : Des leçons à tirer.
    Votre analyse du scrutin du 21 septembre, à la lecture des résultats des différents bureaux de vote, vous a amené à tirer trois leçons que vous avez bien voulu mettre en évidence dans votre article. Ces trois leçons sur les divisions à gauche, les logiques personnelles au sein du parti socialiste et sur le fait qu’une élection n’est jamais gagnée d’avance, nous les connaissons depuis toujours et je pense qu’aujourd’hui tous les acteurs sont mis devant leurs responsabilités.
    Je retiens tout de même qu’au parti socialiste il faut « aller de l’avant, être exemplaire dans son action ». Pour ce il faut écouter et surtout ne pas mépriser son adversaire.
    Les différentes élections en Comminges ont démontré qu’il n’y avait pas de place à gauche hors du parti socialiste et les agissements pour imposer la suprématie de ce parti sur tous les rouages de la vie politique manque souvent de décence de la part des responsables de ce département.
    Les résultats sur les cantons de Montréjeau et Saint-Béat lors des élections de mars ont donner une idée de ce qui allait se passer pour les élections sénatoriales. Ces élections ont montré un candidat plus préoccupé de mettre en place des grands électeurs pour sa réélection en septembre plutôt que de constituer des équipes municipales capables de faire évoluer la vie économique des cantons. Ces constatations ont apparu aux yeux de tous.
    Donner toujours la faute aux autres si le canton de Saint-Béat n’a pas et pour longtemps de caserne de pompiers, si la déviation est renvoyée aux calanques grecques, si le petit village d’Eup n’a pas d’église…. est insupportable.

    Ces exemples sont hétéroclites mais ils font parti des constations de tous les jours et démontrent une population abandonnée et que le fait d’avoir un sénateur ni change rien.
    Il ne faut pas chercher bien loin les raisons d’un échec, les grands électeurs dans l’isoloir n’ont pas voulu cautionner de telles pratiques.

    Pouvons nous continuer dans cette voie. Je n’aurai pas l’impertinence de vous démonter la situation dramatique dans laquelle nous nous trouvons.
    De votre place, à la présidence du Conseil Général de la Haute-Garonne, vous pouvez orienter l’avenir de notre canton vers plus de réalisme.


    La composition de la liste socialiste au sénatoriales ne représentait pas les partis de gauche. Si on avait donné une place éligible aux verts où aux communistes, plutôt qu’au PRG, le parti socialiste aurait sans doute empêche l’élection d’un candidat de droite. C’est vous-même qui l’affirmait. Mais votre assemblée est-elle représentative des forces de gauche. Les quelques sièges gagnés l’ont toujours été contre un candidat socialiste


    Monsieur le président, recevez mes salutations distinguées.

  • Survol de l'indivise

    Aticle du 22 septembre

    LES HISTOIRES INSOLITES DE JOJO

    ARLOS-SAINT-BEAT

    LA GUERRE DES DEMOISELLES (suite)

    SURVOL DE L’INDIVISE

    Ce lundi avec mon ami Claude Gaucheran nous devons survoler l’indivise avec le piper de l’aérodrome de Clarac.
    Je tiens beaucoup à cette sortie. Le but est de revivre les moments inoubliables passés sue le territoire, en simple randonneur avec mes petits fils, à la chasse ou à la cueillette des champignons. Moments inoubliables que j’ai retracé dans mes livres : « les histoires insolites de Jojo » et dans « Son premier isard ». Ce survol sera presque un adieu vu qu’il nous sera moins facile de monter au parking de l’Artigue d’Arlos .
    C’est le cœur gros et avec une certaine amertume que j’ai demandé à Claude de s’approcher le plus du Pic Sacaube, de longer la frontière de Serre Planére et d’arriver au pic de Bacanère et du Burat et de redescendre la crête des Picades et des Spiches puis de revenir vers Saint-Béat.
    Mes pensées sont diffuses, en pensant que mes petits enfants ne goûterons plus aux joies du chant du coq de bruyère, que je ne pourrai pas leur apprendre à chasser l’isard sur Palarquere, qu’il me sera plus difficile d’amener mes amis devant la tutte de l’ours de la Coume de Mée.

    La mairie de Saint-Béat comme elle l’avait promis a fait une tentative de compromis, sans résultats, mais a-t-elle tout fait pour nous garder l’accès à ce coin de paradis ?
    Je l’ai dit dans mes articles précédents c’est au propriétaire de l’indivise de nous défendre dont au maire de Saint-Béat. Il semble aujourd’hui qu’il se préoccupe peu de nous Il y a plus de 15 jours que le président de l’ACCA n’a pas de ses nouvelles.
    Pourtant nous l’implorons à faire une opposition de territoire à l’ACCA d’Arlos ce qui nous mènerait à récupérer tous nos droits sur ce territoire. Ainsi pourrons nous donner raison au Sous-Préfet en créant une AICA.
    De suite, si aucun arrangement n’intervient immédiatement, le maire de Saint-Béat doit demander des dommages à la commune d’Arlos, pour ne pas léser ses administrés. Ses droits monsieur le maire les tient de l’article L2122-21 du code général des collectivités territoriales : « De conserver et d’administrer les propriétés de la commune et de faire, en conséquence, tous actes conservatoire de ses droits »

    De plus la loi dans son article 5222-5 qui régit les droits lors d’une indivision entre deux communes prévoit que l’on peut se sortir immédiatement de l’indivision.
    Toutes ces démarches remettraient la commune d’Arlos devant ses responsabilités.

    Photo :
    Monsieur Gaucheran à l’entrée de la tutte de Palarquère.

    Tutte de Palarquère.jpg

  • L'article du 15 septembre

    Les histoires insolites de Jojo

    La guerre des demoiselles (suite)

    Dimanche, les chasseurs de Saint-Béat ont commencé leur saison de chasse. L’équipe Courtade a brillamment fait l’ouverture en attrapant un joli sanglier au Pujo de Géry.

    Le compte rendu de la dernière réunion.
    La réunion du vendredi 12 septembre à la mairie de Saint-Béat a animé toutes les discussions. L’ordre du jour de cette réunion portait sur la remise des bracelets et sur notre action pour retrouver nos droits sur l’indivise Arlos-Saint-Béat. Un juriste a bien voulu nous éclairer sur les responsabilités de chacun. C’est au maire de Saint-Béat propriétaire de la forêt indivise avec la mairie d’Arlos, de défendre par tous les moyens à sa disposition les chasseurs de sa commune.

    L’arrêté du 8 juin 2008.

    Nous nous sommes procuré l’arrêté préfectoral du 8 juin 2008 au sujet de la chasse au sanglier dans les réserves. Cet arrêté n’est pas spécifique à la réserve d’Arlos mais à toutes les réserves.
    Il stipule que le département de la Haute-Garonne est divisé en 20 unités de gestion et que tout doit être fait pour supprimer les sangliers, qui en surnombre créent de nombreux dégâts, dont l’indemnisation grève dangereusement les finances de la fédération des chasseurs.
    A cette fin la chasse au sanglier pourra être pratiquée dans les réserves du 1er juin au 28 février 2008. Le nombre d’intervention est limité à 3 par mois.
    24 heures avant le détenteur du droit de chasse devra en informer le service départemental de l’office national de la chasse et de la faune sauvage et la fédération des chasseurs de la Haute-Garonne.
    De plus l’article 4 de cet arrêté spécifie que les réserves de chasse seront implantées dans les milieux les moins favorables aux sangliers. Encore un mauvais point pour ceux qui veulent déplacer la réserve d’Arlos sur la forêt soumise de l’indivise d’Arlos-Saint-Béat.
    Les chasseurs de Saint-Béat comptent faire des actions spontanées pour obliger la mairie de Saint-Béat à faire une requête devant le tribunal administratif. contre la mairie d’Arlos qui a motivé le conflit et est la détentrice du droit de chasse avec la mairie de Saint-Béat sur le territoire de l’indivise,

    Réserve pour l’ours au Burat
    .Les chasseurs de l’ACCA de Saint-Béat ont conscience que l’on n’est qu’au début d’une grande offensive pour créer une réserve à ours sur le massif du Burat. Ce massif étant autant en territoire espagnol que français il est l’endroit idéal pour créer cette réserve comme le préconise la directive européenne Life. et la FNE (Federation nationale de l’Environnement.)
    L’AICA du canton de Saint-Béat doit rester vigilante devant l’évolution du dossier.

    ESCARIO Georges